Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
1er choix de la dernière Draft NBA, Zaccharie Risacher a officiellement débarqué aux États-Unis en juin dernier. Depuis, il a appris à vivre dans ce tout nouvel environnement et s’est exprimé sur ce processus, qui nécessite forcément de l’adaptation.
Les différentes franchises ont beau tout mettre en œuvre pour faciliter cette étape, elle reste l’une des plus délicates pour un rookie. La découverte de la NBA et de ses spécificités n’a rien d’une tâche aisée pour ses nouveaux venus, y compris les plus attendus. Ainsi, malgré son statut de 1er choix de Draft, Zaccharie Risacher doit lui aussi s’acclimater de façon express au quotidien qu’il mène désormais.
Force est de constater qu’il y parvient relativement bien, au vu de son rendement sur le terrain avec les Hawks. Il fait en effet partie des rookies les plus en vue sur ce début de saison et a encore livré une prestation solide ce dimanche, sur le parquet de Portland (11 points, 4 rebonds, 2 passes décisives). Ce, quelques heures seulement après avoir pu s’épancher sur sa nouvelle vie aux États-Unis.
Zaccharie Risacher honnête sur les complications de la vie en NBA
Sujet d’une récente interview pour NBA Extra, Risacher y a notamment été appelé à s’exprimer sur ses premiers pas officiels outre-Atlantique, que ce soit sur ou en dehors des parquets :
Zaccharie Risacher : Mon début de carrière NBA se passe bien ! J’ai vraiment l’impression d’apprendre tous les jours.
C’est une nouvelle aventure et je pense qu’il n’y a rien de mieux pour apprendre que l’enchainement et l’intensité des matches. (…) Je m’habitue aussi à ce nouveau style de vie qui est très différent de ce que j’avais pu connaître à Bourg par le passé.
En effet, le rythme effréné de la grande ligue oblige dorénavant le jeune ailier français à faire des concessions sur le plan privé :
Zaccharie Risacher : Au début, le truc dont on entend le plus parler en tant que rookies, c’est le calendrier. Et pour l’avoir un peu expérimenté ces derniers mois, j’ai l’impression d’avoir vécu énormément de choses ! En une semaine, tu visites quatre nouvelles villes, tu joues quatre matches, tu fais dix séances vidéo, tu voyages, tu fais des entraînements dans différentes salles… Tout s’enchaîne super vite.
Il faut réussir à trouver un rythme et s’adapter. Il faut vraiment tirer parti de ses temps de récupération et bien calibrer ses sorties. Moi, je suis avec ma copine ici et je sais qu’on ne peut pas aller dîner tous les soirs ou sortir tout le temps. (…) C’est difficile de gérer sa vie à l’extérieur, mais je pense que c’est quand même important de garder cette part de vie privée et de faire des choses en dehors du basket.
À l’instar de n’importe quel rookie, Zaccharie Risacher découvre la lessiveuse que peut représenter la NBA et son calendrier des plus denses et rythmés. Nul doute que le temps passé en son sein l’aidera à s’y habituer pleinement.