Francis Ngannou (38 ans) sans filtre sur son père : « Quand j’ai entendu ça, j’ai su que…

PFL Francis Ngannou
France TV (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Francis Ngannou a connu une enfance compliquée avant de devenir la superstar des sports de combats qu’il est aujourd’hui. Il a notamment dû faire avec un père souvent absent et violent, sur lequel il s’est exprimé honnêtement il y a quelque temps.

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La vie de Francis Ngannou est une véritable leçon de détermination avec un message simple : ne cessez jamais de croire en vos rêves. Le Camerounais a en tout appliqué cette maxime à la lettre, lui qui a dû résister à un parcours du combattant dans les règles de l’art pour devenir la superstar que l’on connaît désormais tous. On parle là d’un homme qui a entrepris plusieurs fois de traverser l’Atlantique, sans succès…

Mais même avant tout cela, l’enfance du Predator ne fut pas un long fleuve tranquille. Ayant grandi dans une terrible pauvreté, il a commencé très jeune à travailler dans des mines de sel pour aider sa famille à pouvoir subvenir à ses besoins. D’autant plus compliqué que ladite famille s’est vite retrouvée morcelée, après le départ de son père.

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Francis Ngannou honnête sur l’image violente de son père

Le nouveau champion des poids lourds au PFL ne s’en est jamais caché, son père était connu pour son caractère violent et n’a jamais été un modèle à suivre pour lui. Invité de l’émission Quelle Époque ! il y a quelque temps, Ngannou s’est exprimé à coeur ouvert sur son paternel. Un portrait sans concession, aussi honnête que consternant :



Francis Ngannou : Mon père, il était en fait… il était un peu, on va dire qu’il n’était pas très présent pour nous et bon, ce n’était pas ce qu’on peut appeler un exemple. Alors dès mon très jeune âge, parce que mes parents ils ont divorcé à six ans déjà, malgré notre situation qui n’était pas du tout agréable et ça a empiré les choses. Je suis allé du côté de ma mère et j’entendais un peu la réputation de mon père.

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Très tôt sans toutefois savoir ce que je voulais dans ma vie, je savais à l’âge de six ans, j’ai su ce que je ne voulais pas être, c’était de devenir comme mon père. Je pense que c’est la plus grande influence que quelqu’un a eu sur moi malgré toute l’éducation, les conseils que j’ai pu avoir.

Léa Salamé : Mais il y avait quoi chez votre père auquel vous ne voulez pas ressembler ?

Francis Ngannou : Bon c’est un peu ironique mais la violence par exemple qui aujourd’hui, est ma profession dans un contexte plus discipliné.

Effectivement, il y a une certaine ironie dans tout cela. Mais au lieu de se battre dans la rue, le natif de Batié a choisi d’en faire son métier au sein de la cage et sur le ring. De quoi lui permettre de gagner sa vie et de subvenir aux besoins de sa famille.

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Le père de Francis Ngannou traînait une sale réputation et il était connu pour se battre souvent, des détails qui n’ont pas échappé au Predator quand il était enfant. Il s’est donc mis en tête de ne jamais finir comme son paternel… et on peut dire qu’il a réussi.

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