Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Après un passage réussi à Madrid, Vincent Poirier a retrouvé un rôle de titulaire avec l’Anadolou Efes. Il passe plus de temps sur le terrain, et il a remarqué une tendance assez gênante chez certains enfants. Il a donc poussé un gros coup de gueule.
Depuis cette fameuse déclaration de Noah Lyles sur la différence entre les termes « champions du monde » et « champions NBA« , le débat fait rage chez les fans de basket. Aujourd’hui plus que jamais, les comparaisons existent entre le niveau dans les championnats européens, et notamment l’EuroLeague, et la grande institution nord-américaine.
Si chacun analysera la chose comme il l’entend, il y a un aspect sur lequel l’Europe est largement en avance : l’ambiance des les tribunes. La culture du supporteurisme est unique sur le Vieux Continent, et plus particulièrement dans les pays de l’Est. À Belgrade par exemple, les fans passent 40 minutes à chanter, sauter, danser, ce qui donne toujours un spectacle unique.
Vincent Poirier choqué par le comportement des fans
Mais attention, tout n’est pas parfait pour autant, puisqu’il y a parfois des débordements. C’est une chose que vient de dénoncer Vincent Poirier, qui a été particulièrement choqué lors du déplacement de l’Anadolou Efes en Espagne. Il a poussé un gros coup de gueule sur son compte X, notamment par rapport au comportement des enfants :
Quand je vois des enfants de 8, 9 ou 10 ans dans les tribunes insulter des joueurs et faire des gestes obscènes, je me dis : « Éduquez bien vos enfants »… Si vous les laissez manquer de respect à des adultes de cette manière sans la moindre conséquence, leur avenir ne s’annonce pas brillant. Et c’est quelque chose qui arrive dans toutes les salles…
Vincent Poirier a beau être concentré sur le match et sur la victoire, il voit et entend tout de même beaucoup de choses négatives quand il est sur le terrain. Ce mardi à Baskonia, il a été particulièrement choqué par l’attitude des plus jeunes, qui n’hésitent pas à insulter depuis les tribunes. Certains commentaires montrent que la situation ne changera pas de si tôt.
@yigitdecolo : Quand mon enfant aura 8, 9 ou 10 ans, il va insulter l’Anadolou Efes et Galatasaray dès qu’il en aura l’opportunité
@arocey : Je suis d’accord, mais il faut aussi voir ce qu’il se passe sur le terrain. Souvenez-vous des bagarres de vos coéquipiers. Vous donnez l’exemple sur le terrain.
La passion dans les tribunes est bien plus forte en Europe qu’aux États-Unis, ce qui peut entrainer certains débordements. Par exemple, Vincent Poirier remarque le comportement douteux de nombreux jeunes, et ça l’inquiète.