Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Depuis quelques années désormais, Stephen Jackson, champion avec les Spurs en 2003, enchaine les déclarations contre Tony Parker. Dans une récente interview, il a pris le soin d’éviter de prononcer son nom, même s’il lui a envoyé un petit tacle au moment d’évoquer son passage dans le Texas.
Quand on pense aux meilleures équipes de l’histoire, trois dynasties viennent immédiatement en tête… La première, c’est évidemment celle des Bulls de Michael Jordan, qui a réussi l’exploit de faire deux triplés sur la même décennie. Les Lakers de Shaquille O’Neal et Kobe Bryant aussi ont réussi cet accomplissement, alors que les Warriors de Stephen Curry et Kevin Durant n’étaient qu’à une blessure de le faire.
Mais juste derrière ces trois monstres sacrés, les Spurs méritent également un peu de reconnaissance, bien qu’ils n’aient jamais réalisé le moindre back-to-back. Ce qui rend l’équipe dirigée par Gregg Popovich si unique, c’est sa longévité au sommet et ses 5 titres étalés sur une période de 15 ans. Globalement, ceux qui sont passés dans les rangs de San Antonio sont assez élogieux sur la culture qui règne dans la franchise.
Stephen Jackson parle de son temps chez les Spurs
Stephen Jackson fait partie de ces anciens à une exception près : il a toujours dénoncé l’attitude de Tony Parker envers lui et certains autres coéquipiers. De passage dans l’excellent podcast de Jeff Teague, « Stack » est revenu sur ce passage dans le Texas, en prenant le soin d’éviter de prononcer le nom du meneur français :
Je suis d’accord, Tim Duncan est le meilleur ailier fort de l’histoire de la ligue. Et je suis d’accord, il y avait quelques conn**** dans cette équipe des Spurs. Mais je vais le répéter même si les gens vont me prendre pour un fou : Gregg Popovich n’est pas un grand entraineur, c’est un grand leader. Regardez tous les assistants de Pop qui sont devenus des bons entraineurs ou des GM’s. À mon époque pendant les temps-morts, il y avait un assistant offensif et un assistant défensif qui parlaient, pas Pop.
Il gère tout le monde dans la franchise, même les ramasseurs de balle et les caméramans. C’est un bon leader parce qu’il peut faire venir n’importe qui dans son staff et lui permettre de réussir. Mon passage à San Antonio était une bénédiction, parce que j’ai appris à être un professionnel, j’ai appris à jouer au basket, à me préparer pour le haut niveau, à être un homme, tout simplement.
Sans le nommer, Stephen Jackson a commencé son intervention sur les Spurs en insultant indirectement Tony Parker. Par la suite en revanche, il a été assez élogieux sur l’environnement de la franchise. C’est dans le Texas qu’il a appris à être un vrai joueur NBA, grâce à Tim Duncan, au leadership de Gregg Popovich, et aux conseils de son vétéran Steve Smith. Un vrai travail d’équipe.
Stephen Jackson ne portera jamais Tony Parker dans son coeur, mais il reconnait en revanche que son passage chez les Spurs a été une bénédiction pour sa carrière. C’est sous les ordres de Gregg Popovich qu’il a appris les subtilités du très haut niveau.