NBA – Parti en Europe, un ancien de la NBA sans filtre : « Ici pour les Américains, c’est…

NBA Wade Baldwin IV
Portland Trail Blazers (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Contrairement à il y a encore quelques années, il n’est plus si rare que ça de voir des joueurs américains s’exporter vers l’Europe. Ces derniers doivent alors souvent faire face à un défi de taille, comme le raconte un ancien membre de la NBA.

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Des années durant, jouer en Europe avait des allures de punition pour les basketteurs américains. Il faut dire que ces derniers rêv(ai)ent d’une chose : rejoindre la NBA avec ses stars et ses millions de dollars. Un projet qui devient cependant toujours plus compliqué alors que le nombre de candidats augmente chaque saison, et pas seulement parmi ceux issus des États-Unis.

De nos jours, les athlètes estampillés FIBA sont en effet omniprésents au sein de la grande ligue. Cela fait même quelques années maintenant qu’un Américain n’a plus été MVP, Nikola Jokic remportant par exemple le trophée à trois reprises depuis 2021. Parallèlement et face à la montée en puissance du basket international, de plus en plus de joueurs US se sont décidés à faire la transition vers le Vieux Continent.

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Il faut dire que ces derniers temps, ce n’est pas un hasard si le débat entre la NBA et l’Euroleague notamment est aussi brûlant. Le plus grand championnat européen propose un basket de très haut niveau et a vu émerger certains montres comme Luka Doncic par exemple. Autant dire que les Américains présent en Europe ont parfois pas mal de boulot devant eux afin d’y intégrer le gratin du lot.



Wade Baldwin IV honnête sur l’acclimatation des Américains en Europe

Arrivé des États-Unis en 2019, Wade Baldwin IV en sait quelque chose. Drafté en 17e position en 2016 par Memphis, il n’a jamais su s’y imposer ni aux Blazers non plus au point d’être forcé à opter pour l’exil en Europe. Désormais au Fenerbahce après des passages réussis à Munich, Baskonia ou encore Tel-Aviv, le guard ne cache cependant pas que s’habituer à son nouvel environnement n’aura pas été des plus simples :

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C’est une longue saison, 10 mois. Pour un joueur américain, c’est un niveau de stress extrême. Surtout quand on est loin de sa famille et de ses amis. Il faut vraiment gérer sa charge mentale pour y arriver.

Baldwin se souvient notamment très bien de sa pige en Allemagne, où il avait littéralement fini sur les rotules comme il le confiait au site Basket News :

Au Bayern, j’avais l’impression d’être dos au mur et de devoir donner le meilleur de moi-même à chaque instant. Mais en mai et juin, j’étais cramé cramé… J’étais mentalement épuisé. J’ai l’impression d’avoir laissé tomber les joueurs du Bayern et toute l’équipe… Je ne voulais plus jamais me retrouver dans une telle situation.

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Les joueurs américains ont longtemps cru qu’ils n’auraient aucun problème à tout casser en Europe, mais ce ne serait pas si simple selon Wade Baldwin IV et en particulier sur le plan psychologique. Il semble d’ailleurs bien placé pour en parler…

Déclarations Euroleague NBA 24/24

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