Après un an en Russie, Mathieu Valbuena cash sur la vie là-bas : « Au quotidien ? Il y a une…

Mathieu Valbuena évoque la vie en Russie
Winamax (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Ces dernières années, il est devenu de plus en plus répandu pour des joueurs européens majeurs de tenter des expériences loin des sentiers battus traditionnels. C’est ainsi que Mathieu Valbuena, ensuite passé par la Grèce, a disputé une saison en Russie du côté du Dynamo Moscou. Comment l’a-t-il vécu, dans un pays évidemment différent ? Il avait livré son avis honnête sur le sujet.

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Parfois critiqué, et même raillé, Mathieu Valbuena peut être fier de la carrière qu’il a menée. Toujours sur les terrains à 40 ans, ce qui n’est pas donné à tout le monde, l’actuel joueur de l’Athènes Kallithéa FC a vécu mille carrières en une. C’est d’ailleurs en 2014 que l’un des tournants majeurs est intervenu quand, après 8 ans à Marseille, le natif de la Nouvelle-Aquitaine a choisi de s’envoler pour la Russie.

Mathieu Valbuena évoque son adaptation en Russie

Faisant fi des mauvaises expériences vécues par certains joueurs, Valbuena s’est plutôt bien adapté à sa nouvelle vie. Interrogé par le site de l’OM en cours de saison, il avait fait part de sa satisfaction, tout en soulignant le challenge majeur de la barrière de la langue :

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Ça se passe très bien, je m’épanouis beaucoup dans un autre contexte, c’est un changement total mais une belle aventure que je vis.

Au quotidien, parler le russe c’est très compliqué, j’essaie surtout d’apprendre l’anglais parce qu’il y a beaucoup d’étrangers. Il y a une bonne ambiance, ils m’ont bien accueilli, la langue ne me dérange pas, quand il faut jouer au foot, peu importe la langue.



Et à ceux qui auraient derrière la tête de critiquer le championnat russe, le message de Valbuena était alors clair et net dans les colonnes de L’Équipe :

Je n’ai aucun regret, je suis fier de ma carrière, qui est loin d’être finie. Beaucoup dénigrent le championnat de Russie, sans le connaître. Je suis très agréablement surpris par le niveau. Même si le championnat est très physique, l’intensité est très forte. Les espaces sont réduits. On prend beaucoup de coups (il sourit). Depuis mon arrivée, j’ai toujours droit à un marquage individuel.

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A un moment, il faut que le choix sportif aille de pair avec l’aspect financier. À mon âge, c’est important. Je suis content d’être ici. Je n’ai pas le sentiment de régresser, loin de là. Sportivement, il y a quelque chose. S’il n’y avait rien, je n’aurais jamais signé ici.

Malgré tout, et en dépit de la perspective de jouer dans un stade flambant neuf de 50.000 places, « Petit Vélo » ne s’est pas éternisé en Russie. Une fois son club frappé par une interdiction de compétitions européennes pour 4 ans, en raison de manquements au fair-play financier, Valbuena a choisi de rentrer en France pour s’assurer de disputer l’Euro 2016… en vain. Et c’est donc à Lyon, non sans fracas, qu’il a signé son comeback en 2015.

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Si certains joueurs gardent un souvenir mitigé de leur expérience en Russie, où la culture est nettement différente de l’Europe occidentale à la fois sur et en dehors du terrain, Mathieu Valbuena, lui, a vécu une bien belle année au Dynamo Moscou. Une année qui s’est malheureusement terminée sur un goût d’inachevé, et cela en dépit de la belle campagne du Français, meilleur passeur du championnat avec 11 offrandes.

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