Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Sur un terrain de basket, tous les postes n’ont pas la même responsabilité. Mais lequel est le plus difficile à tenir au plus haut niveau de compétition ? Tony Parker, qui a évolué avec de nombreuses légendes, a donné sa version des faits.
Tony Parker a eu une chance dans sa carrière, c’est qu’il a pu évoluer avec des joueurs incroyablement dominants sur absolument tous les postes. Le premier talent à mettre en avant est évidemment Tim Duncan, double-MVP unanimement considéré comme le meilleur ailier-fort de tous les temps en NBA. Sur la fin, il était même un pivot de très haut niveau.
Ce dernier constat fonctionne également avec David Robinson, MVP, Défenseur de l’Année, 10 fois All-Star et Hall of Famer. S’ils se sont croisés à des moments opposés de leurs carrières, il ne fait aucun doute que le meneur tricolore a pu apprendre de l’Amiral. Enfin, pour les postes 2 et 3, ce sont évidemment Manu Ginobili et Kawhi Leonard qui se distinguent.
Meneur de jeu, poste le plus difficile de NBA ?
Parce qu’il sait parfaitement à quoi ressemble l’excellence sur chaque position, Tony Parker est plus que légitime pour définir le poste le plus difficile sur un terrain de basket. Il a été interrogé à ce sujet pour la chaine YouTube « NBA Europe ». Sans surprise, il prêche pour sa paroisse en parlant des meneurs de jeu et des attentes autour d’eux :
Franchement, je pense que le poste de meneur de jeu est le plus dur en NBA, sans manquer de respect aux autres positions. Déjà, moi quand j’ai joué, c’était vraiment l’âge d’or. C’était abusé tous les bons meneurs que tu avais dans la ligue. Tous les soirs tu savais que tu allais affronter une star. Tu es le relais de l’entraineur sur le terrain.
Pour Tony Parker, deux éléments font du poste de meneur le plus difficile dans la grande ligue américaine. Le premier, c’est le fait qu’il soit rempli de stars et que chaque match soit un véritable duel de très haut niveau. Dans la conférence Ouest, il est par exemple possible d’affronter successivement Stephen Curry, Shai Gilgeous-Alexander et De’Aaron Fox…
L’autre aspect, c’est la nécessité d’être un bon relais pour des entraineurs forcément très exigeants. Il faut donc une grande intelligence de jeu, mais aussi un certain calme pour ne pas s’emporter à chaque remarque ou critique. Vu sous cet angle, être meneur de jeu titulaire en NBA ne doit pas être de tout repos.
Tony Parker a évolué avec plusieurs Hall of Famers, il sait donc ce qu’il faut pour marquer l’histoire sur chaque poste. Mais pour lui, personne n’avait un rôle plus compliqué que le sien dans la grande dynastie Spurs.