Repartie de Paris, une journaliste américaine traumatisée : « Mon 1er choc en France ? Ça a été…

Emmanuel Macron et Tony Estanguet n'ont pas tout bien fait selon une journaliste américaine
DR / Olympics

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Si Emmanuel Macron s’est engagé de plain-pied dans les Jeux Olympiques de Paris, c’est Tony Estanguet qui a été aux manettes du comité d’organisation pendant de longues années. Et si les deux hommes peuvent se targuer du succès global de la quinzaine, tout n’a pas été parfait… et même loin de là d’après une journaliste américaine, traumatisée par son séjour dans la capitale.

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Dans la globalité, difficile de nier que ces Jeux Olympiques de Paris ont été un succès. Pourtant en proie aux critiques et au scepticisme pendant de longs mois, la manifestation sportive a rassemblé une France qui en avait bien besoin, donnant une belle image de l’Hexagone à travers le globe. Un constat que Manseen Logan ne partage pas du tout.

Une journaliste américaine pas tendre avec Paris et les JO

Dans un article écrit sur Business Insider, la journaliste n’a pas caché qu’elle avait beaucoup moins aimé ces Jeux que ceux de Tokyo, pour lesquels elle s’était également rendue sur place. Il faut dire que les choses ont rapidement tourné au vinaigre… dès son arrivé sur le sol tricolore :

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J’ai dépensé 60 dollars dès que j’ai atterri en France. Ça a été mon premier choc. Il n’y avait pas de transport pour les médias, tandis qu’à Tokyo, des transports gratuits étaient mis en place pour acheminer les invités de l’aéroport vers les hôtels où les médias logeaient. J’aurais pu prendre le train et le métro, mais j’étais chargée comme une mule, et j’ai donc pris un taxi.



Les ennuis de la jeune femme ne sont pas arrêtés là, puisqu’une fois arrivée à Montmartre, elle a fait la rencontre d’habitants un peu dérangeants : les rats.

J’avais vu un tweet qui disait : « Qu’a fait la ville de Paris de tous les rats ? » Je suis convaincue qu’elle les a mis sous un pont à Montmartre, où je logeais, parce que j’en ai croisé plus d’une dizaine dès mon premier soir là-bas. Et ils ne fuyaient pas, ils allaient dans ma direction. Je ne m’y habituerai jamais.

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Pour ne rien arranger, la journaliste a également été gênée par l’eau, qui lui a causé des brûlures, ainsi que par la qualité médiocre de ses petits-déjeuners, et l’absence de climatisation. De ce point de vue, elle peut trouver un point commun avec les athlètes, qui ont été nombreux à se plaindre de cette mesure en plein coeur de l’été suffocant de la capitale. Enfin, les dernières plaintes concernent directement l’organisation :

Le pôle médias de Tokyo avait donné des livres, serviettes, stylos, et bien d’autres choses aux journalistes. Avec ça en tête, j’avais laissé une place dans ma valise pour Paris… mais tout ce que j’ai eu, c’était une bouteille de Coca-Cola. C’est mieux que rien, mais ce n’était pas franchement impressionnant. J’aurais adoré repartir avec quelque chose qui représente Paris ou la culture française.

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Comme pour les athlètes, qui ont oscillé entre compliments et critiques vis-à-vis du village olympique, les journalistes ont été divisés sur l’accueil qui leur a été réservé et sur la qualité de vie à Paris. Là où certains ont passé un superbe moment dans la ville-lumière, d’autres ont connu un calvaire. Une chose est sûre : il est impossible de plaire à tout le monde et de faire l’unanimité !

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