La roumaine Bernadette Szocs (29 ans) balance sur le village olympique : « J’ai dormi avec…

Bernadette Szocs évoque les JO de Paris
Antena Sport (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Lieu indissociable de toutes les Olympiades, le village olympique est vécu différemment par les athlètes. Mais si certains ont gardé un excellent souvenir de leur passage à Paris, ce n’est pas le cas de la roumaine Bernadette Szocs. Son problème ? Les chambres, qui l’ont particulièrement contrariée. Explications.

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Bien sûr, les Jeux Olympiques impliquent forcément une notion de retour à l’essence du sport, à des temps anciens, et à la mise en avant de valeurs comme le courage et l’adaptabilité plutôt que le confort. Mais où se situe la limite de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas au sein du village olympique ? Bernadette Szocs a son idée sur la question.

Bernadette Szocs dézingue les chambres du village olympique

Triple participante aux JO, la Roumaine a très vite déchanté en s’installant dans ses quartiers parisiens. Il faut dire que le choix de l’organisation de prioriser l’écologie, et donc de proposer des lits en carton et une absence de climatisation, n’a pas fait mouche auprès de la championne d’Europe en titre. Et elle ne s’est pas gênée pour le faire savoir :

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Il n’y a pas de climatisation, juste un ventilateur – et ce n’est clairement pas assez. Heureusement qu’on a de la chance qu’il ne fasse pas si chaud à l’extérieur au début de la quinzaine, mais maintenant il fait chaud, et ça se ressent.

La température dans les chambres est trop élevée, le ventilateur n’est pas assez puissant… Quand il est sur toi, ça va, mais dès qu’il tourne, tu ne sens plus rien. J’ai dormi avec la porte ouverte. Les chambres sont petites, alors qu’on est deux personnes dedans.



La pongiste n’est pas la seule à avoir déploré la chaleur et l’absence de climatisation, bien au contraire. Le nageur Thomas Ceccon, à bout, était allé jusqu’à dormir dehors pour échapper à la cocotte-minute qu’était sa chambre :

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Très frustré par les conditions d’accueil de Paris 2024, l’Italien avait d’ailleurs vidé son sac face à la presse dans une sortie très remarquée :

J’ai vu que tout le monde en parlait, mais c’est vrai : tout le monde m’a dit que c’était le pire village olympique de tous les temps. Ce n’est pas si grave, mais les conditions ne sont pas si bonnes pour les nageurs ou les athlètes en général.

Je suis déçu de ne pas m’être qualifié en finale, mais j’étais trop fatigué. C’est difficile de dormir, aussi bien la nuit que l’après-midi. Je lutte vraiment contre la chaleur et le bruit. Il n’y a pas de climatisation dans le village, il fait chaud, la nourriture est mauvaise. Beaucoup d’athlètes s’en vont pour cette raison : ce n’est pas un alibi ou une excuse, c’est la réalité, que peut-être tout le monde ne connaît pas.

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S’il a globalement été apprécié des athlètes, le village olympique a laissé un bien vilain souvenir à certains d’entre eux, déplorant des conditions de vie indignes d’un tel événement. Le témoignage de Bernadette Szocs n’est en tout cas pas isolé, et devrait pousser les organisateurs de Los Angeles 2028 à prendre en compte ces remontées…

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