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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Polyvalent, Tony Parker a fait carrière au basket-ball et en tant qu’entrepreneur mais aussi dans le monde du rap, au cours des années 2000. Une expérience globalement mitigée sur laquelle le Hall of Famer était revenu en interview, il y a quelque temps.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Tony Parker n’a pas son pareil pour réussir tout ce qu’il entreprend. Impossible évidemment de ne pas commencer par son immense carrière sur les parquets NBA, lui qui a remporté quatre titres de champion ainsi qu’un trophée de MVP des Finales sous le maillot des Spurs. De quoi lui valoir un maillot retiré au sein de la franchise texane, mais aussi une intronisation au Hall of Fame.
Cela étant dit et s’il a pris sa retraite sportive en 2019, l’ancien meneur n’est pas resté les bras croisés depuis qu’il a rangé les sneakers au placard. Au contraire, le champion d’Europe 2013 s’est révélé être un entrepreneur à succès, lui qui a entre autres repris les rênes de l’ASVEL en tant que président. Si les résultats n’ont pas été foudroyants depuis deux ans, on peut tout de même noter un énorme three-peat avant ça.
Tony Parker en paix avec sa « carrière » de rappeur
Mais avant même de prendre sa retraite, TP s’était également illustré… dans les studios de musique, lui qui avait sorti un album de rap pendant les années 2000. Si le disque avait connu un joli succès commercial, l’accueil critique avait quant à lui été beaucoup plus mitigé. Pas de quoi faire éprouver des regrets à la légende de l’Équipe de France cependant, comme elle l’avait expliqué il y a quelques mois dans l’émission Popcorn :
Moi franchement je suis fier, j’assume à 100%. C’était un super bol d’air pour moi à l’époque avec toute la pression qu’il fallait gérer dans le basket. (Pour) moi c’était génial, après faire de gros matchs j’allais dans des studios, j’ai fait des rencontres incroyables que ce soit Jamie Foxx, Fabulous, Booba… On a fait des sons, franchement je suis fier de cet album, fier de tout ce qu’on a fait.
Dommage qu’il me manquait, à l’époque je crois que c’était 75.000, j’étais à 65.000 ou 70.000 (albums vendus, ndlr), j’étais pas loin du disque d’or. Les gens ils oublient, j’étais n°1 pendant deux, trois semaines ! Mais non, c’est vrai que c’était un super bon moment, j’ai fait des superbes rencontres. Mais à l’époque, j’étais sous contrat avec TF1 et l’été, ils voulaient que je parte en tournée.
J’avais fait deux, trois dates, mais (…) je voulais jouer avec l’Équipe de France. Donc à un moment donné, c’était soit tu joues en Équipe de France, soit l’été tu te concentres sur ta carrière musicale et j’ai choisi l’Équipe de France. Donc même si j’avais signé un contrat de trois albums, au bout du premier j’ai décidé d’arrêter et de rester avec l’Équipe de France.
La réception critique n’avait pas été grandiose à l’époque malgré de belles ventes commerciales, mais Tony Parker ne regrette aucunement sa brève interlude musicale. Celle-ci lui a surtout permis d’échapper un peu à son quotidien en NBA, afin de se détendre quand il en avait besoin. Difficile de lui faire un quelconque reproche.
