France – International tricolore, Paul Lacombe sans filtre sur son salaire : « Financièrement, ce n’est…

Le basketteur international français Paul Lacombe, ici accompagné du drapeau tricolore
Bros. Stories (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Véritable référence dans le championnat de France et auteur de 38 sélections avec les Bleus, Paul Lacombe a rejoint cet été les rangs de Nanterre. Interrogé par First Team, il s’est exprimé avec franchise sur l’aspect financier de cette signature.

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Depuis ses débuts chez les professionnels, il est toujours resté fidèle à la Pro A, devenue depuis Betclic ÉLITE. Et ce n’est pas cet été qu’il a décidé de changer ses bonnes habitudes. Malgré la tentation que représentait le marché européen, Paul Lacombe a en effet rejoint une nouvelle équipe du championnat de France, à savoir Nanterre. Ce, après diverses piges plus ou moins réussies au fil des ans à l’ASVEL, Monaco et Strasbourg.

Paul Lacombe honnête sur ses revenus en France

Du haut de ses 34 ans, Lacombe affiche une expérience non négligeable pour une équipe relativement modeste telle que Nanterre. De quoi justifier son recrutement au cœur d’une intersaison pour le moins ambitieuse de la part du club francilien. Recrutement qui a cependant nécessité un certain investissement financier, dont l’arrière a révélé le montant lors d’un récent entretien accordé à First Team :

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Paul Lacombe : Cette année, j’ai signé pour deux ans et 260.000€.

Un salaire annuel de 130.000€ qui peut paraitre assez colossal pour Monsieur Tout-le-Monde, mais que certains jugeront faible pour un international tricolore comme lui. Il avoue d’ailleurs qu’il espérait à vrai dire récolter davantage, mais qu’une simple réflexion l’a conduit à accepter cette offre :



Paul Lacombe : Je vais vous dire la vérité : j’ai signé à Nanterre mais financièrement, ce n’est pas ce que je voulais. Je voulais un peu plus par rapport à la saison que je venais de faire, par rapport à plein de choses, et je n’ai pas eu ce que je voulais. Mais à un moment donné, je me suis posé, j’ai regardé le contrat et je me suis dit, « Purée, quand même. »

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Mon père, qui est pâtissier de métier, il lui fallait peut-être trois ou quatre ans pour gagner ça, donc c’est énorme par rapport à une personne lambda. En fait, tout est relatif. Ce n’est pas beaucoup d’argent par rapport à l’EuroLeague, encore moins par rapport à la NBA, mais ça reste beaucoup.

Le vétéran se montre donc satisfait de ses émoluments et des avantages dont il bénéficie dans son nouveau club, encore plus en connaissant la réalité parfois délicate de certains de ses homologues :

Paul Lacombe : Aujourd’hui, par exemple, beaucoup de clubs ne donnent pas la voiture ou l’appartement, donc tu te débrouilles. Après, bon, moi, j’ai un statut maintenant ! (Rires) Chacun s’arrange mais des fois, les jeunes, ça peut être galère pour eux.

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L’expérience a beau avoir son prix en Betclic ÉLITE — et encore plus lorsqu’elle est internationale, Paul Lacombe a revu ses exigences économiques à la baisse au moment de signer à Nanterre. Le tout, en s’estimant malgré tout privilégié sur ce plan.

Betclic Elite Déclarations NBA 24/24

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