Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Présente à Paris avec son équipe de hockey sur gazon, Laura Roper a donné son avis sur l’appartement dans lequel elle et une partie de ses coéquipières ont vécu. Et en lisant entre les lignes, on comprend aisément que le sujet de la salle de bains n’ait pas franchement été à la hauteur des espérances des athlètes concernées…
Ces Jeux Olympiques de Paris resteront mitigés pour l’équipe féminine de hockey sur gazon britannique. Médaillées lors des trois dernières Olympiades (bronze à Londres et à Tokyo, or à Rio), les filles de Danny Kerry n’ont fini qu’à la 8ème place dans la capitale française. Une énorme déception qui, de leur propre aveu, sera « très longue à digérer ».
Malgré tout, les britanniques ont eu à le droit à leur expérience olympique, et à leur appartement. Car contrairement à ce que le grand public croit parfois, le village olympique n’est pas composé de chambres indépendantes, mais bel et bien d’appartements dévolus à chaque nation, au sein desquels se trouvent plusieurs chambres et un espace commun.
Le nombre de salles de bain, un sujet à améliorer au village olympique ?
Dans une vidéo relayée par la BBC, dans laquelle est accompagnée de sa coéquipière Hannah French, Laura Roper explique ainsi :
Nous sommes 7 dans cet appartement. Nous avons un espace commun, et une sorte de véranda très pratique pour faire sécher nos affaires. Dans les chambres, on a des dessus de lit « Paris 2024 », ce qui est très cool. Les lits sont bel et bien en carton.
Finalement, c’est peut-être les salles de bain qui ont le plus déçu les britanniques. Soucieuse de ne pas critiquer le village olympique face caméra, la hockeyeuse a toutefois laissé transparaître une certaine surprise face au ratio d’athlètes par salle d’eau :
On a 2 salles de bain pour 7 filles, ce qui n’est pas trop mal…
Dans les faits, chaque salle de bain doit donc être partagée par 3 à 4 athlètes. On imagine facilement l’embouteillage le matin, ou bien au retour de l’entraînement. Bien sûr, l’olympisme est indissociable de certaines valeurs de simplicité, et d’un retour à l’essence-même du sport loin de ses artifices et du confort qui est aujourd’hui souvent associé au haut niveau… mais tout de même.
Laura Roper n’a pas été la seule à se faire l’écho de cette situation, même si le village a été apprécié par les athlètes dans sa globalité. On imagine en tout cas que les organisateurs de Los Angles 2028 ont été très attentifs à toutes les remontées, et nul doute que celle-ci, comme d’ailleurs celles sur les lits en carton et sur la climatisation, gagnerait à être prise en compte.
En dépit de cette histoire de salle de bains, et surtout de leur échec sportif, les hockeyeuses britanniques sont reparties de Paris avec la tête pleine de souvenir. Une fin au goût amer pour Laura Roper, 36 ans, qui pourrait bien ne plus jamais disputer de JO, et donc finir sur cette fausse note…