Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Si certains athlètes sont devenus habitués des Jeux Olympiques au fil des années, chaque édition permet à des néophytes de vivre les JO pour la première fois de leur vie. À Paris, ce fut notamment le cas de la boxeuse australienne Tina Rahimi, qui s’est montrée très active sur ses réseaux sociaux durant la quinzaine. En évoquant notamment le fameux sujet des lits en carton.
Y a-t-il plus grand défi que créer un village olympique capable d’accommoder plus de 10.000 athlètes venus du monde entier, aux attentes et aux cultures parfois radicalement différentes ? C’est en tout cas le défi qu’ont tenté de relever Tony Estanguet et ses équipes, avec un succès réel mais contre-balancé par plusieurs polémiques, notamment sur la nourriture, la climatisation… et la literie.
Bien loin du confort des hôtels auxquels la plupart des athlètes sont habitués, les lits du village olympique, écologie oblige, étaient composés de plusieurs matelas plus ou moins durs, posés sur un sommier intégralement construit en carton. De quoi susciter de très nombreuses plaintes… mais pas celles de Tina Rahimi.
Les lits un carton, réel problème ou exagération ?
Sur ses réseaux sociaux, la boxeuse a tordu le cou aux critiques permanentes sur les lits, en confessant avoir été plutôt à l’aise :
Honnêtement ? Je n’ai aucun problème avec les lits. Je n’ai eu aucun problème pour dormir, et je ne vais très certainement rien changer. Je sais qu’il est possible de demander des sur-matelas, mais ce n’est pas la peine.
Un propos dissonant du reste des athlètes qui se sont exprimés sur le sujet. Ils ont en effet été nombreux à se plaindre de la literie inconfortable, qui a même poussé certains sportifs à quitter le village pour s’établir dans un hôtel. Nul doute que l’organisation parisienne a en tout cas apprécié la sortie de Tina Rahimi, qui réhabilite quelque peu ces lits qui auront décidément fait parler.
Côté ring, l’australienne d’origine iranienne a malheureusement été sèchement vaincue dès son premier match. Mais l’essentiel était ailleurs pour celle qui a connu le bonheur de vivre ses premières Olympiades, et qui, sitôt après son élimination, s’est réconfortée du côté du réfectoire. Et là encore, bien loin des critiques vis-à-vis de la nourriture, la jeune femme a trouvé son compte – et pas qu’un peu ! La preuve ci-dessous :
Si les athlètes dérangés par les lits en carton ont été les plus vocaux sur les réseaux sociaux, il convient de ne pas oublier que bon nombre d’entre eux s’en est satisfait, sans formuler de quelconques critiques ou reproches. Tina Rahimi entre dans cette catégorie, elle qui a vécu une quinzaine qu’elle n’est pas prête d’oublier !