L’américaine Anastasia Pagonis (20 ans) cash sur le sujet tabou des lits aux JO : « Y faire…

Anastasia Pagonis évoque les lits du village olympique
UDC (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Inaugurés à Tokyo il y a trois ans, les lits en carton n’avaient alors pas vraiment fait parler. Mais à Paris, sans que l’on sache vraiment pourquoi, ils sont devenus les stars du village olympique. Peut-être parce que de nombreux athlètes les ont évoqués sur les réseaux sociaux, à commencer par Anastasia Pagonis, qui les a soumis au fameux test du « lit anti-sexe ».

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L’organisation de Paris 2024 ne s’en est jamais cachée : le focus écologique était l’une des notions primordiales dans l’élaboration du village olympique. C’est dans cette logique que des climatisations n’ont pas été installées, ou encore que la viande a été limitée au sein du buffet – deux sujets qui ont irrité les athlètes. Mais rien n’a davantage fait parler que les lits en carton.

Constitués de plusieurs morceaux de matelas plus ou moins durs, ces lits reposaient bel et bien sur une structure intégralement faite de carton. Cet assemblage incongru a d’autant plus fait parler qu’une rumeur s’est vite répandue parmi les athlètes : l’objectif aurait été de créer des lits « anti-sexe », une bien vaste tâche au sein d’un village où les parties de jambes en l’air sont légion.

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Anastasia Pagonis brise le mythe du lit en carton aux JO

Très rapidement, de nombreux athlètes n’ont ainsi pas résisté à faire un test grandeur nature de la solidité de leur sommier en sautant dessus, ou en le piétinant, histoire de s’assurer que les lits résisteraient aux rencontres charnelles. C’est le cas d’Anastasia Pagonis, nageuse paralympique américaine, qui a expliqué dans une vidéo :

Des lits anti-sexe au village olympique ? Allons voir ça ! Déjà, oui, ils sont bel et bien en carton. Littéralement en carton. Je vais sauter dessus. Si ça se passe mal, je dormirai par terre… C’est parti !



Montée sur son lit, la nageuse a ensuite sauté à plusieurs reprises sur le matelas, avant de s’y jeter dessus, sans que la structure ne bouge d’un pouce. Sa conclusion a été claire, même si elle l’a glissé avec malice et le sourire aux lèvres :

Ces lits sont bel et bien solides ! Précision pour raisons légales : ce n’est pas votre signal pour y faire crac-crac !

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Chacun l’aura bien compris : dans les faits, carton ou pas, les lits étaient ultra-solides, et n’ont donc évidemment pas empêché les athlètes de s’accorder des moments d’intimité avec des homologues du village. Quoiqu’il en soit, le test grandeur nature de la jeune nageuse peut être vu ci-dessous :

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Tous les bruits de couloir ne sont pas toujours vrais, bien au contraire, et le mythe des « lits anti-sexe » au sein du village olympique de Paris en est un exemple. Le test d’Anastasia Pagonis a le mérite d’avoir coupé court aux ragots infondés, elle qui a adoré sa quinzaine parisienne. Et cela même si, contrairement aux JO de Tokyo, elle est rentrée bredouille au niveau des breloques…

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