La nageuse singapourienne Quah Jin Wen cash sur les JO : « Le gros manque au village, c’est…

Quah Jing Wen évoque le village olympique
GHJ (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Lorsque les plus de 10.000 athlètes attendus ont débarqué au sein du village olympique, deux sujets ont rapidement faits parler d’eux : les fameux lits en carton, ainsi que la nourriture. Chacun y est donc allé de son avis, positif ou négatif. C’est le cas de la jeune singapourienne Quah Jin Wen, qui a notamment pointé le manque majeur au village à ses yeux.

Publicité

À l’ère des réseaux sociaux, rien n’est secret ou presque. Dès les premiers jours au sein du village olympique, des centaines d’athlètes ont ainsi publié des vidéos au sein du village, faisant découvrir au monde entier les lits en carton sur lesquels ils allaient dormir, de même que le réfectoire, pensé pour satisfaire tout le monde… mais qui n’a en fait vraiment convaincu personne.

Alors que les organisateurs pensaient avoir fait en sorte de satisfaire toutes les cultures et toutes les habitudes culinaires, plusieurs critiques ont rapidement fait surface : les queues trop longues, le manque de protéines (et notamment de viande), le manque d’assaisonnement, et la qualité gustative des plats proposés. Un incendie que l’équipe de Paris 2024 a vite maîtrisé, mais pas totalement.

Publicité

La nourriture pointée du doigt au village olympique

Sur ses réseaux sociaux, Quah Jin Wen, nageuse singapourienne, a tenu à calmer le jeu sur la supposée pénurie. En revanche, son reproche est clair :

Non, il n’y a pas de pénurie de nourriture, et on ne m’a servi aucun plat insuffisamment cuit. Mais par contre, le gros manque au village c’est l’assaisonnement des plats.



A priori anodine, cette critique a pourtant été très récurrente chez les athlètes. La gymnaste des Philippines Aleah Finnegan a indiqué qu’il fallait « toujours assaisonner » ce qui était servi, tandis que le Britannique Samuel Watson a déploré le « blanc de poulet le plus fade du monde ».

Publicité

Finalement, ce sont les curieux qui ont été les plus heureux. Quah Jin Wen, ouverte à élargir ses horizons, s’est ainsi laissée tenter par un saumon en croûte, spécialité française dont elle n’avait jamais entendu parler auparavant. Avec un résultat plutôt probant :

Le goût m’a pris par surprise, honnêtement. Il a fallu que je m’y habitude, mais c’est pas mal en fait.

Quoiqu’il en soit, et en dépit des griefs de chacun, tout le monde a pu se rassembler autour des muffins du village, qui ont (enfin !) fait l’unanimité auprès de tous les athlètes. Un petit lot de consolation pour l’organisation.

Publicité

Si certains athlètes se sont montrés plus compréhensifs que d’autres, force est de constater que la nourriture a été un point de contentieux régulier au sein du village. On imagine de fait que les organisateurs de Los Angeles 2028 prendront en compte toutes ces remarques pour améliorer l’expérience dans 4 ans. Ils en seraient en tout cas bien inspirés !

Multisports

Les dernières actus