Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Venu avec la ferme intention de défendre son titre de champion olympique et de gagner une nouvelle médaille d’or sur 100 mètres, Marcell Jacobs a vite déchanté. Ce fut aussi le cas au village olympique, où le sprinteur italien a été particulièrement dérangé par un sujet bien précis. Et il ne s’est pas gêné pour le faire savoir.
Il avait affiché sa confiance, clamant même être dans la meilleure forme de sa vie. Pourtant, Marcell Jacobs n’a pas su réitérer son exploit de 2021, lorsqu’il avait été sacré sur 100m en 9.80 secondes. Certes qualifié en finale, l’Américano-Italien a du se contenter de la 5ème place avec un chrono pourtant pas si éloigné de celui des derniers JO : 9.85 secondes.
C’est donc bredouille que Jacobs a regagné l’Italie, conscient que du haut de ses 30 ans, il vient peut-être de laisser filer sa dernière chance de gagner une breloque olympique. Cette déception, bien réelle, a toutefois été atténuée par le fait que la nourriture du village olympique n’était pas franchement au goût de l’athlète.
Marcell Jacobs résume son expérience au village olympique
Interrogé par un média local, Jacobs a rejoint la longue liste de sportifs présents aux JO qui ont critiqué la nourriture mise à disposition :
Le village était bien, la nourriture non.
Une phrase laconique qui rejoint, entre autres, celle d’Ewa Swoboda :
Le village olympique est bien, mais seulement pour 2-3 jours. La nourriture est très mauvaise, malheureusement. Ça me donne des maux d’estomac. J’ai mangé une seule crevette, et j’ai dû courir très vite jusqu’à ma chambre…
Au-delà des fameux lits en carton, qui ont finalement été acceptés par la plupart des athlètes, la nourriture restera donc le gros point noir pour l’organisation au sein du village olympique. Entre les erreurs de quantités au début de la quinzaine, la volonté de réduire la viande alors que les athlètes en sont généralement très demandeurs, et une offre parfois jugée trop peu qualitative, la copie est à revoir.
D’ailleurs, même la star mondiale Simone Biles s’était plainte d’entrée de ce qu’elle avait trouvé au sein du village en termes de nourriture :
Ce n’est pas vraiment de la cuisine française dans le village comme vous pouvez en manger en dehors. Nous (aux Etats-Unis), c’est un peu plus sain.
Si les planètes se sont parfaitement alignées pour certains athlètes durant ces Jeux Olympiques, Marcell Jacobs, lui, ne gardera pas un grand souvenir de son aventure parisienne. Déçu par la nourriture du village, et mis en échec dans sa quête de ramener une médaille, le sprinteur a rapidement tourné la page de cette quinzaine ratée.