Zinédine Zidane dévoile l’interdiction formelle durant ses années en Italie : « J’étais interdit de…

Zinédine Zidane évoque l'Italie
Canal+ Sport Afrique (DR)

Par Rédaction | Sport

Si le grand public l’associe volontiers au Real Madrid et, évidemment, à l’équipe de France, Zinédine Zidane a passé 5 ans de sa carrière du côté de la Juventus de Turin entre 1996 et 2001. Là-bas, le tricolore a découvert une toute nouvelle culture, avec d’autres exigences… et une étonnante interdiction qu’il a contourné à plusieurs reprises.

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Lorsqu’il a quitté Bordeaux pour Turin en 1996, Zinédine Zidane a changé de dimension. En Italie, le Français s’est habitué à des entraînements archi-intenses, à une médecine bien plus poussée et à la limite du raisonnable, et à une rigueur imposée par la Juventus à chaque instant… ou presque.

L’interdit de la Juventus bravé par Zinédine Zidane

Il y a quelques années, « ZZ » avait en effet raconté comment Edgar Davids l’avait convaincu de briser une règle pourtant strictement imposée par le club :

Un jour après l’entraînement, Edgar Davids est venu me voir et m’a dit : « Tu veux venir avec moi jouer un match de rue ? » Je lui ai dit qu’il était fou, d’autant que c’était interdit pour tous les joueurs par le club, afin d’éviter les blessures.

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Au bout du compte, il m’a convaincu, et j’ai décidé d’aller jouer un match avec lui dans une sorte de parking. J’ai fini par y aller plusieurs fois, et c’est vrai que je portais un chapeau de pêcheur. On jouait contre certains des jeunes, ou parfois des migrants, qui étaient venus à Turin…



Grand amoureux du football avant tout, Zidane n’a jamais oublié que lui aussi avait commencé sur les terrains vagues de la Castellane, avec des rêves plein la tête. Et si le business ne cesse de grappiller du terrain et de corrompre le football, « Zizou » et Davids savent que le ballon rond est d’abord un sport populaire, créé par le peuple et pour le peuple. C’est ainsi que le Néerlandais se justifiait :

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Edgar adorait ça. Il allait jouer très souvent. Il conduisait dans la ville, et quand il voyait quelqu’un jouer dans un parking ou un terrain vague, il s’arrêtait et il allait jouer. Il me disait toujours : « C’est pour eux que nous jouons. Les matchs importants, ce sont ceux-là ».

Je lui disais que nous nous entrainions tous les jours et que nous ne pouvions pas aller jouer avec des jeunes dans la rue. Alors il me disait : « Toi, tu as changé ! Tu ne te rappelles plus de ton quartier et de ce que tu faisais avant ». C’était impressionnant parce qu’on s’amusait, mais c’était fou aussi d’aller, après un entrainement, jouer sur du goudron avec des jeunes. Lui le faisait très, souvent et avait une très bonne technique.

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Si les footballeurs dits « romantiques » se font de plus en plus rare, nul doute que Zinédine Zidane et Edgar Davids appartenaient à cette catégorie. Contre la volonté de leur club, les deux hommes ont ainsi donné l’occasion à des dizaines de jeunes inconnus de vivre un rêve en jouant avec eux quelques instants de manière totalement impromptue. L’essence même du football.

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