Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Si les olympiens sont évidemment tous des compétiteurs désireux de livrer la meilleure performance possible, ils viennent également profiter de l’expérience olympique et du fameux village. En la matière, une rumeur bien particulière s’est rapidement répandue comme une traînée de poudre. Et l’irlandais Harry McNulty a choisi de vite être fixé…
Athlètes, observateurs et spectateurs le diront tous aisément : les Jeux Olympiques 2024 ont constitué un grand succès. Mais comme pour tout événement, il y a évidemment eu quelques polémiques qui se sont glissées et là, dont une, encombrante, sur les fameux lits en carton installés dans le village olympique. À leur sujet, une rumeur tenace s’est d’ailleurs vite répandue : l’objectif aurait été de créer des lits « anti-sexe ».
Avec du recul, chacun sait désormais que de tels efforts, si tant est qu’ils aient été avérés, auraient été vains, tant les relations intimes sont une part omniprésente du village. Mais ce bruit de couloir a titillé de nombreux athlètes, à commencer par le rugbyman irlandais Harry McNulty, pressé d’en avoir le coeur net.
Le test grandeur nature des Irlandais sur le lit « anti-sexe »
Sur ses réseaux sociaux, le sportif s’est ainsi filmé pendant un test mettant à l’épreuve le ragot qu’il avait entendu maintes et maintes fois au sein du village :
À ce qu’il paraît, les fondations de ce lit s’écrouleront s’il y a plus d’une personne dessus.
Sans plus attendre, l’irlandais a donc procédé au test avec l’un de ses coéquipiers. Et le résultat est sans appel : non, les lits ne supportent pas seulement une seule personne – loin de là.
Rappelons tout de même que l’organisation des JO s’est défendue contre le fait que ces lits soient « anti-sexe ». Après les critiques de noms influents dans la sphère olympique, et notamment des sprinteurs de légende Asafa Powell et Justin Gatlin, un communiqué avait été publié pour expliquer que la visée de cette literie était « principalement » écologique :
Nous sommes conscients que les médias s’amusent de ce sujet depuis Tokyo 2020. Mais pour Paris 2024, le choix de ces lits pour le village olympique et paralympique est principalement lié à une grande ambition de s’assurer d’un impact environnemental minimal, et d’une possibilité de seconde vie pour l’ensemble des équipements.
Le test d’Harry McNulty et ses acolytes ne laissent aucun doute : les lits étaient bel et bien solides, voire même trop pour un confort de sommeil optimal. De nombreux athlètes se sont ainsi plaints de souffrir de maux de dos et d’insomnie, ce qui a quelque peu terni leur expérience globale. Les organisateurs de Los Angeles 2028 savent désormais ce qu’ils ont à faire !