Star au Niger, Abdoulrazak Alfaga (2m07) choqué par son traitement aux JO : « Ici à Paris…

Abdoulrazak Alfaga déplore le traitement qui lui a été réservé aux JO de Paris
SK (DR)

Par Rédaction | Sport

L’équipe d’organisation de Paris 2024 le savait bien : il est impossible de satisfaire tout le monde. Toutefois, le cas des athlètes aux dimensions massives a peut-être été sous-estimé, et ce n’est pas Abdoulrazak Alfaga qui vous dira le contraire. Avec ses 2m07 sous la toise, le Nigérien a eu bien du mal à trouver le confort auquel il aurait pourtant été en droit de prétendre…

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Pour Abdoulrazak Alfaga, les 3èmes Jeux Olympiques de sa carrière auront forcément une saveur particulière. En effet, le champion du monde 2017 a été désigné porte-drapeau de sa délégation du Niger. Un immense honneur pour le colosse de 2m07 et 98kg, qui n’a malheureusement pas pu décrocher une médaille. Et qui, surtout, a trouvé un gros point noir dans l’organisation.

En effet, Paris 2024 n’a semble-t-il pas pensé aux athlètes dont le gabarit excède la norme. Les lits sont ainsi de taille uniforme, comprenez par là que Simone Biles, 1m42, et Abdoulrazak Alfaga, 2m07, ont dormi dans une literie similaire. Et forcément, tout cela a posé des problèmes pour les plus grands et les plus corpulents.

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Abdoulrazak Alfaga mécontent de son lit au village olympique

Interrogé par TRT, le Nigérien n’a pas caché son amertume face à ce défaut, qui n’était pourtant pas le cas lors de ses expériences olympiques précédentes :

C’est mes 3èmes JO. Ici à Paris, les lits ne sont pas conformes à ce qu’on en attendait, et notamment pour moi qui mesure 2m07. J’ai besoin d’un lit spécial, et à Rio, d’ailleurs, il y en avait un. J’avais un bon lit, et j’ai gagné la médaille d’argent.



La literie peut évidemment influer sur la performance, et il est anormal que les grands gabarits aient été en proie au manque de sommeil et au mal de dos. Déçu, Alfaga a imploré l’organisation de changer les choses :

À mon sens, ils doivent vraiment se mettre à penser aux athlètes de grande taille. On ne peut juste pas rentrer dans ce lit, et ce n’est pas confortable.

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Malheureusement, le cas d’Abdoulrazak Alfaga n’est pas isolé. D’autres athlètes au poids ou à la taille au-dessus de la moyenne ont fait savoir que les lits du village olympique étaient insuffisants pour garantir leur confort. On pense au pauvre iranien Morteza Mehrzad, obligé de dormir à même le sol, ou encore à Emily Campbell, l’haltérophile britannique, qui avait déclaré :

Ce que je vais faire en rentrant chez moi ? Dormir dans mon propre lit. J’ai une hâte folle d’y être. Je sais que ça paraît bizarre, mais honnêtement, ces lits en carton du village, c’était pas ça du tout. Donc hâte de rentrer, et hâte de voir mes proches qui représentent une partie monumentale de cette médaille.

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Si les Jeux Olympiques resteront un souvenir inébranlable pour Abdoulrazak Alfaga, notamment en raison de son statut de porte-drapeau qui constitue un grand honneur, force est de constater que ce confort moindre est une ombre au tableau. Espérons que l’équipe de Los Angeles 2028 prenne tous ces retours en compte, afin de garantir une expérience optimale à tout le monde.

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