NBA – Aujourd’hui en France, l’Américain Andre Roberson cash : « Ça m’a choqué quand…

L'ancien joueur NBA Andre Roberson, ici accompagné du drapeau français
Rachel Annamarie DeMita (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Ancien cadre du Thunder aux côtés de Kevin Durant et Russell Westbrook, Andre Roberson a rejoint il y a quelques semaines le championnat français et les rangs de Cholet. Son arrivée sur place lui a d’ailleurs permis d’effectuer une drôle de découverte.

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Que ce soit dans le championnat de France ou dans l’Europe tout entière, l’arrivée de joueurs américains n’a plus rien d’un véritable événement. Hormis peut-être lorsque ces recrues venues de l’autre côté de l’Atlantique présentent une grosse expérience en NBA. Cela a par exemple été le cas l’an dernier avec la venue de Kemba Walker à Monaco, mais aussi avec celle plus récente d’un certain Andre Roberson du côté de Cholet.

Andre Roberson honnête sur ses premiers pas en France

Recruté comme pigiste médical d’Aaron Wheeler début septembre, Roberson a jusqu’ici disputé trois rencontres avec le club choletais. Il s’est d’ailleurs déjà particulièrement distingué sur les parquets de Betclic ÉLITE, puisqu’il affiche tout simplement l’une des meilleures évaluations du championnat (19.0). Sujet d’une récente interview de Sam Yip pour HoopsHype, il s’est dès lors montré satisfait de ses débuts en France :

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Andre Roberson : Jusqu’ici tout va bien. C’est évidemment très différent de ce à quoi je suis habitué, mais ça me plait. Petite ville, excellent club, des gens géniaux… Tout ça rend la transition un peu plus facile.

Pensionnaire de NBA de 2013 à 2021, l’ailier de 32 ans craignait logiquement de ne pas s’adapter à son nouvel environnement, lui qui n’avait jamais évolué en dehors des États-Unis. Cependant, le passif et la culture club de Cholet l’auraient vite rassuré à cet égard :



Andre Roberson : Je ne connaissais pas l’histoire de Cholet avant d’arriver ici. Je ne savais pas que Rudy Gobert y avait joué, ni Kevin Séraphin, Killian Hayes et Tidjane Salaün. Du coup, ça m’a choqué quand j’ai appris ça, mais ça m’a aussi rendu optimiste quant au fait qu’ils font les choses bien et que leurs méthodes se rapprochent de celles de la NBA, même s’ils apportent leur propre touche.

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Son appréhension dissipée, l’ancien titulaire inamovible du Thunder peut donc s’exprimer pleinement sur le terrain et le fait à merveille. Ce, dans un cadre singulier mais semble-t-il propice à son épanouissement :

Andre Roberson : Ouais, c’est vraiment différent. Cholet est une petite ville. Je crois qu’il y a autour de 50.000 habitants. C’est un peu au milieu de nulle part.

Mais c’est cool de pouvoir à nouveau jouer, revenir à l’essence de mon identité en tant que joueur. Je me suis vraiment regardé dans le miroir et demandé si je voulais continuer à jouer au basket, et ce club m’a permis de le faire et de retrouver l’amour du basket que j’avais perdu après la terrible blessure que j’ai eue. Donc jusqu’à présent, c’est une bonne expérience dans l’ensemble, mais aussi un bon test.

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Pour sa première expérience loin de la NBA et de la G-League, Andre Roberson a choisi Cholet. Une terre d’accueil forcément assez éloignée de ses standards en matière de cadre de vie, mais qui a l’air de lui convenir au vu de ses propos et de son rendement.

Betclic Elite Déclarations NBA 24/24

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