À 23 ans, l’américaine Emma Navarro cash sur le village olympique : « En 3 nuits là-bas, j’ai…

Emma Navarro évoque sa vie au village olympique
Tennis Channel (DR)

Par Rédaction | Sport

Lieu incontournable des Jeux Olympiques, le village, source de mythe et de fantasmes, est autant adoré par certains athlètes qu’il est méprisé par d’autres. La jeune tenniswoman américaine Emma Navarro a choisi son camp, et elle n’a pas fait dans la langue de bois au moment d’évoquer ses trois jours (ou plutôt ses 3 nuits) au sein du fameux village…

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Elle n’a que 23 ans, l’avenir s’offre à elle, et elle trône déjà à la 8ème place du classement WTA. Si vous ne connaissez pas son nom, vous le connaitrez bientôt : Emma Navarro est le genre de personnalité qui peut faire du bien au circuit féminin, tant en raison de son style de jeu que de sa personnalité. Du genre à dire les choses clairement, elle n’a d’ailleurs pas manqué de régler ses comptes avec son adversaire Zheng Qinwen au 3ème tour de ses premiers JO :

À la fin du match, je lui ai dit que je ne la respectais pas en tant qu’adversaire. Je pense qu’elle approche les choses de manière un peu « coupe-gorge », ce qui contribue à un vestiaire qui n’a pas beaucoup de camaraderie. C’est dur d’affronter quelqu’un comme ça, que je ne respecte pas vraiment. Mais elle a bien joué à la fin, donc bravo à elle.

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Emma Navarro explique pourquoi elle a vite quitté le village olympique

Cette franchise à toute épreuve, la native de New York en a aussi fait montre au moment d’évoquer le village olympique. Contrairement à d’autres athlètes, elle n’y a clairement pas trouvé son compte, notamment pour des raisons de sommeil :

J’y suis restée trois nuit, je crois. Et en trois nuits là-bas, j’ai dû dormir 6 heures au total. Je n’ai quasiment pas dormi, donc j’ai dû aller ailleurs et me trouver un hôtel.



Il faut dire que les fameux matelas en carton n’ont pas fait que des heureux, plusieurs athlètes faisant même appel à des sponsors pour obtenir des matelas d’appoint. Une autre critique : la climatisation plafonnée à une certaine température, pour des raisons écologiques, ce qui a crée des problèmes de chaleurs pour de nombreux résidents du village.

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Globalement, et Navarro l’illustre, ce sont principalement les Américains qui se sont plaints du confort des lits, ainsi que de la nourriture, comme leurs homologues britanniques et allemands. Mais les choix au sein du contingent issu des Etats-Unis sont restés propres à chacun, la preuve avec Coco Gauff, elle aussi membre de l’équipe de tennis de Team USA, qui a été la seule à choisir de rester :

Un matin, j’ai pris le petit-déjeuner avec Noah Lyles. C’est pour cette raison que je reste au village. J’essaye vraiment de profiter au maximum du moment et d’apprendre de tous les athlètes qui m’entourent. Je suis une débutante par rapport à eux, alors je veux apprendre. Je suis la seule de l’équipe de tennis qui reste. Et puis Rafael Nadal reste aussi. S’il peut le faire, je peux le faire. Mais je comprends pourquoi les autres ont pris un hôtel.

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Si certains athlètes ont adoré l’expérience du village olympique pour l’ambiance qui y régnait, l’esprit de fraternité qui en émanait, et les rencontres qu’il était possible d’y faire, d’autres, comme Emma Navarro, ont rapidement pris la poudre d’escampette pour le confort d’un hôtel. Une chose est sûre : chacun a vécu cette quinzaine de rêve à sa guise, emportant avec lui de sacrés souvenirs.

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