Marie-José Pérec cash sur sa rencontre avec Carl Lewis : « Je m’assois et je vois qu’il a plein de…

Marie-José Pérec et Carl Lewis
France TV (DR) / L’Équipe (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Légende de l’athlétisme français et des Jeux Olympiques, Marie-José Pérec avait notamment un énorme faible pour l’iconique Carl Lewis au début de sa carrière. Mais sa première rencontre avec le coureur américain ne s’était pas passée comme prévue…

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Si elle a été la dernière porteuse de la flamme lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, en compagnie de Teddy Riner, ce n’est pas pour rien. Que Thierry Henry la considère comme la plus grande athlète de l’histoire française ne sort pas non plus de nulle part et cela montre bien à quel point Marie-José Pérec fut absolument immense durant sa carrière sur les pistes d’athlétisme.

Aujourd’hui âgée de 56 ans, la Guadeloupéenne compte toujours un palmarès parmi les plus impressionnants qui soient. Double championne du monde, elle fut aussi et surtout trois fois championne olympique à Barcelone en 1992, puis à Atlanta quatre ans plus tard. Elle reste d’ailleurs la première athlète, hommes et femmes confondus, à avoir su gagner le 400m lors de deux éditions consécutives. Légendaire.

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La grosse désillusion de Pérec face à Carl Lewis

Vous l’aurez compris, « la Gazelle » n’a aucunement à rougir devant rien ni personne… si ce n’est Carl Lewis, peut-être. Il se trouve en effet que Pérec était une très grande fan de l’homme aux neuf médailles d’or olympiques, comme elle l’avait raconté au Parisien en février 2024. Elle avait d’ailleurs eu l’occasion de le croiser à Séoul, lors de ses premiers Jeux Olympiques en 1988… mais elle avait alors rapidement déchanté !



La majorité des jeunes filles… On est toutes amoureuses de Carl Lewis. On le trouve beau, il court bien. Je me retrouve sur un banc, à l’échauffement à côté de lui et en fait j’ose même pas regarder, parce que je me dis : « Carl Lewis, il est juste sur mon banc à moi ! Il est venu s’asseoir là, woah ! » Et j’ose à peine regarder parce que c’est intimidant, mais j’y arrive quand même.

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Un moment je le regarde en biais et je vois… qu’il a plein de boutons. Oh non ! Qu’est-ce qu’on est c*n quand on a 20 ans (rires).

Une anecdote assez amusante qu’elle avait déjà conté en 2021 au magazine Elle, pour lequel elle avait tiré une conclusion très philosophe :

J’étais trop fière. Et en même temps, je me suis dit : « Il a des boutons, je croyais qu’il était plus beau que ça, plus grand… » Tout à coup, il était humain. C’est la magie de cette compétition. Ce mélange entre les stars du sport et les anonymes.

On imagine bien l’immense déception de la Tricolore, qui avait fait de Lewis son idéal sportif mais aussi masculin. Comme quoi, rencontrer ses idoles n’est pas toujours une bonne idée…

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Marie-José Pérec ne cache pas son attirance pour Carl Lewis quand elle était plus jeune, elle qui considérait le coureur américain comme le sportif parfait en tout point. Un portrait qui a cependant vite changé quand elle s’est retrouvée à côté de lui… Heureusement, la légende française peut désormais en rire.

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