Par Joël Pütz | Journaliste sportif
L’Équipe de France féminine a failli réaliser un exploit lors des Jeux Olympiques de Paris, ne s’inclinant que de justesse en finale contre Team USA. Superstar de l’escouade américaine, A’ja Wilson s’était d’ailleurs fendue d’un gros aveu après le match.
Le basket-ball aura été placé sous le symbole de la rivalité France-États-Unis, lors des Jeux Olympiques de Paris. Que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, il s’agissait à chaque fois de l’affiche en finale du tournoi. Victor Wembanyama et consorts ont d’ailleurs livré une superbe partition dans le match pour la médaille d’or, ne s’inclinant que dans les dernières minutes face aux coups du boutoir signés Stephen Curry.
Mais les Bleues ont encore fait mieux que leurs homologues masculins, puisqu’elles ont longtemps mené face à Team USA… avant de lâcher prise et de perdre la rencontre d’un tout petit point. Chahutées par Marine Johannès, Gabby Williams & co., les Américaines ont galéré à l’image d’A’ja Wilson, MVP de WNBA en titre. Comme l’a raconté ESPN après le sacre à Paris, elle s’est cependant inspirée d’une ancienne légende des parquets :
Quand Kobe inspirait A’ja Wilson en finale olympique
A’ja nous a dit hier qu’elle avait eu un moment de révélation pendant le match pour la médaille d’or contre la France. Elle se sentait épuisée, comme si elle allait percuter un mur. Mais ensuite elle s’est rebiffée en se souvenant d’une citation du regretté Kobe Bryant qu’elle conserve comme économiseur d’écran sur son téléphone avec une photo de Bryant qui dit : « Repose-toi à la fin, jamais au milieu. »
Elle dit que c’est quelque chose qu’elle n’a pas arrêté de se répéter tout au long de la saison. Elle a sorti son téléphone et nous a montré son économiseur d’écran et elle n’a pas arrêté de se dire : « Continue d’avancer. » C’est ça qui permet à A’ja de se surpasser.
Dans une situation pareille, difficile effectivement de faire mieux que de s’inspirer du Black Mamba pour se remettre dans le droit chemin.
Ardent défenseur du basket-ball féminin, l’arrière semblait être une vraie source d’inspiration pour les joueuses de Team USA à Paris. Sabrina Ionescu s’est affichée avec sa femme Vanessa et ses fants pendant le tournoi, tandis que Wilson lui a encore rendu hommage quelques semaines plus tard, alors qu’elle venait de franchir la barre des 1.000 points sur une seule saison régulière pour la première fois dans l’histoire :
Je pourrais regarder ses highlights toute la journée, c’est du beau basket. Mais écouter ses paroles et la manière dont il aborde le jeu et ses coéquipiers est quelque chose que je persiste à essayer de travailler. (…) Tout le monde peut venir et dire « Je veux gagner un titre ». Mais quelles sont les petites choses que vous allez faire pour y arriver ? C’est ce que je veux faire de mieux.
Team USA a longtemps galéré face à la France en finale des Jeux Olympiques, mais les joueuses à l’image d’A’ja Wilson ont su trouver les ressources mentales pour ne pas s’incliner. De là où il est, on est certain que Kobe Bryant était très fier d’elles.