puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Après 7 saisons passées en NBA, avec plus ou moins de succès, Frank Ntilikina est de retour en Europe pour retrouver du temps de jeu et surtout du plaisir sur les parquets. Il vient d’ailleurs de dresser un gros constat sur la ligue nord-américaine.
La vie de basketteur professionnel ce n’est pas que la NBA, plusieurs joueurs de l’équipe de France semblent l’avoir compris cet été. En effet, après un long passage de l’autre côté de l’Atlantique et des dernières saisons plutôt compliquées sportivement parlant, Evan Fournier et Frank Ntilikina ont fait le choix de rentrer en Europe.
Le premier était au placard à New York avant de rebondir difficilement chez les Pistons en fin de saison passée, alors que le second n’a jamais vraiment réussi à s’imposer malgré plusieurs belles opportunités, notamment chez les Knicks. Alors plutôt que de forcer une année de plus, ils se sont respectivement engagés à l’Olympiakos et au Partizan en EuroLeague.
Frank Ntilikina évoque son départ de NBA
Ntilikina, qui brille régulièrement dans le contexte FIBA avec les Bleus, est revenu sur ce choix de signer sur le Vieux Continent et a expliqué pourquoi il n’avait pas sauté le pas un peu plus tôt. Il s’est exprimé pour le site BasketNews, la référence absolue pour les fans d’EuroLeague.
L’année dernière je réfléchissais déjà sérieusement à revenir jouer en Europe. Mais rester en NBA une année supplémentaire était ma priorité. Quand le club m’a appelé à nouveau cet été, je n’ai pas eu besoin de réfléchir. Avec la manière dont ma dernière saison s’est déroulée à Charlotte, je voulais juste retrouver du temps de jeu et surtout du plaisir sur le terrain. Aujourd’hui je suis heureux de cette décision.
La NBA recycle des joueurs. C’est une ligue de recyclage. Chaque année tu as déjà 60 joueurs qui débarquent avec la Draft. Si je plonge un peu plus dans le détail, la carrière moyenne est de moins de 4 ans. L’EuroLeague ce n’est pas la NBA financièrement, mais c’est déjà un rêve de pouvoir jouer et de gagner sa vie de cette manière.
Pour Frank Ntilikina la NBA est une ligue de recyclage, car avec 60 nouveaux arrivants chaque année via la Draft, il faut bien faire du tri et laisser partir certains talents. Malheureusement, il vient d’en être victime après 7 saisons passées entre New York et Charlotte. Ce n’est que partie remise s’il reprend enfin du plaisir sur le terrain, même avec un salaire plus faible.
Il n’est pas facile de s’imposer en NBA, en sachant que 60 joueurs arrivent chaque année avec la ferme intention de se faire une place dans les effectifs. « Recyclé » par la ligue, Frank Ntilikina va devoir repartir à 0 en EuroLeague.
