Exilé aux États-Unis, Léon Marchand (22 ans) cash : « Aux US, ils sont très bons pour…

Léon Marchand
Eurosport (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Afin de pouvoir atteindre les sommets de la natation, Léon Marchand a mis le cap sur les États-Unis il y a de ça quelques années. Désormais bien acclimaté à son environnement, le Toulousain a dévoilé l’un des plus gros atouts du pays en matière de sports.

Publicité

Du genre à être discret et introverti, Léon Marchand va cependant être sous le feu des projecteurs à présent. Quatre fois champion olympique du côté de Paris cet été, le Français a tout simplement acquis un statut de superstar mondiale. Aucun doute là-dessus, le fils du nageur Xavier Marchand incarne l’avenir du sport français.

Mais il n’y a pas que dans l’Hexagone qu’il va être de plus en plus demandé, lui qui séjourne aux États-Unis depuis quelques années maintenant. Là-bas, la natation est en effet un sport très populaire : Michael Phelps, Katie Ledecky ou encore Ryan Lochte y sont de véritables légendes. Non seulement ça, mais Marchand s’entraîne sous les ordres de Bob Bowman, qui fut autrefois le mentor de longue date de Phelps.

Publicité

Léon Marchand s’exprime sur la culture du sport aux US

Autant dire qu’il ne s’agit pas de n’importe qui et comme chaque entraîneur, Bowman a ses méthodes pour pousser ses disciples à se surpasser. À vrai dire, celles-ci seraient typiquement américaines selon Marchand, récemment invité de Clique TV. Il en a profité pour donner son avis très honnête sur le sport outre-Atlantique :



Aux US, les coachs sont très motivants. Ce qu’on voit toujours dans les films, les discours d’avant-match, au football américain, les choses comme ça, ils sont très bons là-dedans. Ils savent te mettre les frissons, ils savent faire monter les battements de ton coeur juste en te parlant, donc ça c’est assez unique. Après j’ai pas besoin de ça, j’ai une motivation d’ailleurs je sais pas d’où je la sors, mais je l’ai depuis que je suis tout petit.

Publicité

J’ai pas besoin qu’on me motive, j’ai envie de faire quelque chose je vais me donner tous les moyens pour le faire et ça, on m’en a parlé dès le début parce que je n’ai pas besoin de tout ça. Par contre, il y a des moments où il (Bowman) va me pousser à faire des choses que j’étais pas capable de faire la veille.

On le sait, le sport est l’équivalent du show-business aux États-Unis et on y a donc développé une certaine culture de la motivation, capable d’inspirer les foules. Sans surprise, cela doit avoir un sacré impact sur la motivation des athlètes américains… mais un peu moins pour Marchand, qui affirme ne pas en avoir besoin. En revanche, il reconnaît volontiers que travailler sous Bowman lui fait dépasser ses limites.

Publicité

Les coachs américains ont tous quelque chose en commun : ils sont doués pour motiver leurs troupes à base de discours inspirants. Quelque chose dont Léon Marchand n’est cependant pas dépendant, lui qui n’a besoin de rien ni personne pour être gonflé à bloc.

Multisports

Les dernières actus