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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
En plus d’être un sportif d’exception, comme il l’a prouvé durant l’été, Léon Marchand est aussi quelqu’un de posé et de réfléchi… et cela encore plus qu’on pourrait initialement le croire ! En effet, le jeune nageur ne se départit jamais d’un objet inattendu dans sa valise lorsqu’il part en compétition. Et il s’en est expliqué.
De pépite aux yeux des fans de natation, Léon Marchand est devenu en un été le chouchou de tout un pays. Star des Jeux Olympiques avec ses 4 médailles d’or en individuel et une domination sans partage de ses courses, le jeune homme a basculé de dimension en devenant l’une des personnalités de son pays. Il faut dire qu’au-delà de ses performances, Marchand est une personnalité à part dans le sport.
Le lien indéfectible entre Léon Marchand et son Rubik’s Cube
L’un des éléments qui en attestent est sa passion improbable mais bien réelle pour le Rubik’s Cube, le fameux casse-tête inventé dans les années 1970. Interrogé par « Clique », le quadruple médaillé d’or avait révélé que ce jeu était devenu partie intégrante de son quotidien lorsqu’il était jeune :
C’est mon papa qui m’en a acheté un quand j’étais gamin. Je me rappelle que, quand je n’arrivais pas à dormir, je venais le réveiller, on allait jouer aux échecs, on parlait de Rubik’s Cube. Il m’a appris deux-trois trucs comme ça. Il ne savait pas le faire, mais il voulait que j’apprenne. J’ai regardé YouTube, justement, et j’ai appris à le faire.
Du genre à ne pas faire les choses à moitié quand il se lance dans quelque chose, le Toulousain a rapidement pris un joli niveau, jusqu’à prendre part à la plus grande compétition dans l’Hexagone :
J’ai même fait les championnats de France, je me rappelle. Tout ça pour dire que me je suis un peu aventuré quand même ! Il y avait les championnats de France à Toulouse, ça faisait deux mois que j’en faisais. Je me suis dit, bon allez, on y va. J’étais un des plus mauvais à ça.
Aujourd’hui, Marchand a certes d’autres chats à fouetter, mais il n’a pas oublié cette passion qui a longtemps rythmé sa vie. D’ailleurs, impensable pour lui de ne pas voyager avec son petit Rubik’s Cube avant chaque course :
Je les apporte toujours en compétition. Ça permet de me déstresser un peu aussi. Après, je n’ai plus le même niveau qu’avant, à l’époque, j’arrivais à le résoudre en à peu près 15 secondes.
Une performance déjà sacrément impressionnante, même si le record de France a été établi en 4,44 secondes… et le record du monde en un peu plus de 3 secondes ! Qu’importe, c’est ailleurs, dans les bassins, que le Toulousain empile les médailles.
Léon Marchand est à la fois un sportif et un cérébral, un alliage assez rare qui contribue à sa popularité. De fait, c’est toujours armé de son Rubik’s Cube que le Français se rend en compétition, afin de se détendre et aussi sûrement de se rappeler de son passé. En tout cas, ça semble clairement fonctionner !
