NBA – Carmelo Anthony cash sur Michael Jordan aux Wizards : « Il avait l’air tellement…

NBA Carmelo Anthony et Michael Jordan
7pm In Brooklyn (DR) / NBA (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Légende vivante des Bulls, Michael Jordan a cependant achevé sa carrière du côté de Washington. Alors sorti de sa deuxième (!) retraite, His Airness était devenu un joueur bien différent comme l’a récemment expliqué Carmelo Anthony sur son podcast.

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Il y a des joueurs qui seront à jamais associés à une franchise en particulier. Dirk Nowitzki par exemple est absolument indissociable des Mavericks, pareil pour Kobe Bryant ou encore Magic Johnson aux Lakers. On pourrait aussi évoquer le cas de Michael Jordan… mais contrairement à ses homologues, ce dernier n’a pas uniquement porté les couleurs d’une seule équipe, lui qui était pourtant devenu iconique à Chicago.

Pour rappel, l’arrière avait pris sa deuxième retraite en 1998 après un deuxième three-peat remporté avec les Bulls. Il a presque immédiatement enchaîné avec un nouveau rôle, celui de dirigeant mais aux Wizards. Sauf que la franchise de la capitale était si faible sur le plan sportif que le sextuple champion NBA a décidé de renfiler les sneakers en septembre 2001, quelques semaines avant le coup d’envoi de la saison.

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Melo impressionné par le Michael Jordan version Wizards

Pour rappel, His Airness avait alors déjà passé la barre des 37 ans et on était donc loin de l’athlète surpuissant de la décennie 90. Ce qui ne l’a pourtant pas empêché d’enchaîner deux campagnes de suite à au moins 20 points de moyenne, en disputant l’intégralité des 82 matchs de la seconde. Drafté juste après que le n°23 se soit retiré des parquets pour de bon en 2003, Carmelo Anthony a fait ses louanges sur son podcast :



Il avait l’air tellement différent. Ce n’était pas un MJ à l’ancienne, il n’était pas le MJ qui volait dans les airs, mais ça paraissait tellement facile pour lui. Il attrapait le ballon, posait deux dribbles ou faisait une feinte de shoot, et boom. Il allait au cercle ou posait un dribble, ou faisait une hésitation, et boom. J’étais là : « Bordel. » Il choisissait ses spots et ils ne pouvaient strictement rien y faire.

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Certes, Jordan n’était plus dans son prime physique, mais sa détermination n’avait pas varié d’un iota. Il se reposait donc d’autant plus sur sa science du jeu et sa technique pour dominer et surtout, il continuait de cravacher dur à l’entraînement. Drafté par MJ en 2000, Kwame Brown a fini par entretenir un gros beef avec le Hall of Famer mais ne peut nier que son éthique de travail avait de quoi sidérer ses coéquipiers :

Je ne suis pas un fan d’MJ. Je n’ai aucune raison de l’être. Il m’a mis une beigne derrière la tête une fois. C’est juste que j’ai vu le travail et le dévouement. Il n’a jamais triché avec le jeu. Le « Breakfast Club » était réel. Je l’ai rejoint parce que je n’arrivais pas à y croire. Je me disais que ce n’était pas possible qu’un vieux comme lui, après être resté debout toute la nuit à parier, soit là à 6h. Le gars était déjà en train de faire sa muscu à 5h45. Une machine. Je n’en croyais pas mes yeux. Tous les matins comme ça.

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Drafté en 2003, Carmelo Anthony n’a pas eu l’occasion de jouer contre le Michael Jordan version Wizards. Mais alors même que l’arrière approchait de la quarantaine, il était capable de mettre la misère a beaucoup de monde grâce à son éthique de travail. Pas étonnant qu’il ait impressionné l’ancien ailier des Knicks.

Carmelo Anthony Déclarations Michael Jordan NBA 24/24 Washington Wizards

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