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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Depuis quelque temps, de plus en plus de joueurs NBA décident de quitter cette dernière pour découvrir le niveau exigeant de l’Euroleague. Légende du coaching européen, Ergin Ataman a d’ailleurs lancé une grosse pique à la grande ligue récemment.
C’est là un débat qui exaspère de nombreuses personnes aux États-Unis, mais qui se doit d’être lancé depuis quelques années : le basket-ball international a-t-il rattrapé son homologue américain ? Les dernières compétitions FIBA ont en tout cas démontré que ce dernier ne pouvait plus dominer comme par le passé. Team USA notamment a failli se faire éliminer par la Serbie dès les demi-finales des Jeux Olympiques de Paris.
Depuis quelque temps, les joueurs étrangers cartonnent d’ailleurs régulièrement du côté de la NBA qui est censée être le terrain de jeu favori des basketteurs made in USA. La dernière fois que l’un d’entre eux a remporté le MVP, c’était James Harden en 2018… une éternité sur les parquets. Mais surtout, la balle orange pratiquée en Europe a sérieusement gagné en niveau et attire maintenant de plus en plus de gros noms.
Ergin Ataman cash sur le niveau de l’Euroleague
Après Kemba Walker il y a quelques mois, ce sont des stars comme Evan Fournier ou encore Cedi Osman qui ont décidé de rallier le Vieux Continent cet été. Ce dernier n’était d’ailleurs pas le seul joueur NBA à rejoindre le Panathinaïkos, Omer Yurtseven faisant également partie des recrues du champion d’Euroleague. Ergin Ataman, entraîneur de légende et qui mène cette escouade, a tranché dans le vif auprès d’Eurohoops :
S’il s’agissait d’un autre joueur qui n’avait pas d’expérience européenne dans sa carrière, on n’aurait pas fait ce transfert. Mais Cedi a eu une grande carrière en NBA et il a presque 29 ans. Il n’a pas 32, 33 ou 34 ans et n’est pas juste revenu en Europe pour y achever sa carrière. Cedi est venu en Europe parce qu’il n’a pas trouvé ce qu’il voulait en NBA.
Il a décidé de jouer en Euroligue parce qu’il a vu et compris – comme beaucoup de joueurs de la NBA le comprennent enfin aujourd’hui – que l’Euroligue est une compétition de niveau NBA. Parfois plus élevé que le niveau de la saison régulière de la NBA.
Un avis des plus tonitruants bien sûr alors que l’intensité de la campagne régulière aux US est de plus en plus critiquée. Pourtant, les fans américains n’ont pas caché leur désaccord sur X :
Cam Thomas Muse : La NBA est un business jusqu’à ce que les playoffs démarrent.
Kiyoka : Non ça ne l’est pas, c’est pourquoi vous êtes toujours loin d’être à notre niveau
Légende du coaching européen, Ergin Ataman est convaincu que l’Euroleague s’est désormais hissée au niveau de la NBA. C’est d’ailleurs pour cette raison que de plus en plus de joueurs de la grande ligue opterait pour un passage par le Vieux Continent.
