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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Sacré Défenseur de l’Année en 2014, Joakim Noah n’avait pas l’habitude de se faire marcher dessus en NBA. Cependant, il lui est arrivé de souffrir face à certains adversaires, dont un qu’il ne connaissait même pas avant qu’il ne l’écrase.
Certains mettront en avant l’énergie qu’il apportait à chaque seconde qu’il passait sur le terrain. D’autres préféreront souligner ses qualités de leader. Joakim Noah a quoi qu’il en soit marqué l’esprit de nombreux observateurs durant sa carrière en NBA. Beaucoup gardent en réalité en mémoire ses prouesses en tant que défenseur, qui lui ont permis de s’imposer dans les rangs des Bulls.
Solide au possible dans la peinture, l’ancien intérieur de l’équipe de France se montrait à la fois précieux au niveau des interceptions et des contres. Cela lui a d’ailleurs valu un titre de Défenseur de l’Année à l’issue d’une saison 2013-14 de haut vol de sa part. Or, de manière assez logique, il lui a été plus difficile de faire régner sa loi dans la raquette à son arrivée au sein de la ligue, malgré une grosse expérience en NCAA.
Joakim Noah cash sur son étonnant premier tortionnaire en NBA
Arrivé en NBA lors de la Draft 2007, Joakim Noah a rapidement dû faire face à une rude concurrence au poste de pivot. Interrogé sur le sujet dans le Knuckleheads Podcast, il s’est souvenu des confrontations XXL auxquelles il avait droit chaque soir ou presque :
Joakim Noah : Quand je regardais le calendrier, je voyais que le lendemain, j’affrontais Yao Ming, et le jour d’après Shaq. Ça n’arrêtait jamais.
Dans une ère où de nombreux big men faisaient partie des joueurs les plus dominants du circuit, pas facile pour Jooks d’enchainer les duels face à eux. Cela dit, ni Yao Ming, ni Shaquille O’Neal ne lui a laissé le pire souvenir de son début de carrière dans la cour des grands. En effet, selon lui, c’est un pivot beaucoup moins décoré et réputé de nos jours qui lui aurait fait vivre un véritable cauchemar sur le parquet :
Joakim Noah : Celui qui m’a le plus traumatisé ? Je n’avais jamais entendu parler de lui avant de l’affronter. On jouait contre les Clippers et je devais défendre sur Chris Kaman. J’étais là, « Mec, je ne sais même pas qui c’est. » Au final, il était partout. À droite, à gauche… Mec, c’était dingue. Et il me trash-talkait en plus de ça ! Je n’avais jamais entendu parler de ce type et il enchaînait les paniers.
Auteur d’un solide passage de 13 saisons en NBA et titulaire d’une cape de All-Star, Chris Kaman n’en restait pas moins qu’un simple intérieur solide et fiable. Cependant, il avait tendance à se transcender face à Noah, en témoignent ses moyennes de 17.7 points et 8.3 rebonds sur leurs affrontements. Comme quoi, dans une ligue aussi concurrentielle que la NBA, mieux vaut se méfier de tout le monde.
Plus encore qu’un Yao Ming ou qu’un Shaquille O’Neal, Chris Kaman a semble-t-il véritablement marqué Joakim Noah par sa domination face à lui. Un bel hommage pour le « Caveman », que la plupart des fans ont certainement oublié.
