puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Sans un grand Stephen Curry, l’équipe de France de basket serait peut-être championne olympique… Malheureusement, le Chef a pris feu pour brûler tous nos espoirs d’or. Oscar Robertson pense savoir ce qui a fait la différence.
Dès l’annonce de l’attribution des Jeux Olympiques 2024 à la France, tous les fans de basket se sont mis à rêver d’une finale contre Team USA et surtout d’une victoire. Il était alors impossible de savoir si LeBron James, Stephen Curry et Kevin Durant seraient toujours en activité, et personne ne connaissait l’existence de Victor Wembanyama en-dehors de l’Île-de-France.
Après un tournoi chaotique marqué par une phase de poules assez décevante, l’équipe de France a été au rendez-vous de son histoire… Et jusqu’à la fin, ils ont été en position de créer l’exploit contre l’une des meilleures équipes jamais assemblées. Sans l’énorme coup de chaud du meneur des Warriors, le résultat aurait pu être différent.
Oscar Robertson parle de la défaite des Bleus
Interrogé à ce sujet dans le podcast de Matt Barnes et Stephen Jackson, le premier monsieur Triple-Double de l’histoire de la NBA, Oscar Robertson, a donné son avis sur cette finale d’anthologie. Et d’après son analyse, c’est surtout une erreur tactique des Français qui a permis aux USA de repartir avec une nouvelle médaille d’or.
Le seul moyen pour Team USA de battre l’équipe de France lors de la finale des Jeux Olympiques, c’était que la France passe sur une défense de zone. C’est ce qui a permis à Stephen Curry, Kevin Durant et Devin Booker d’être aussi forts. C’était impossible pour eux de battre ces trois joueurs avec une simple défense en zone.
Pour Oscar Robertson, qui s’y connait plutôt bien niveau basket, l’équipe de France a perdu sa finale olympique à cause de sa défense de zone. Si c’est une tactique efficace en NBA face à des joueurs qui n’ont pas les fondamentaux du jeu, c’est une aubaine pour des légendes de ce sport comme Stephen Curry ou Kevin Durant.
Avec LeBron James à la baguette le décalage était régulièrement trouvé, ce qui a permis au Chef de prendre feu et de punir dans les dernières minutes. Enfin, quand il est à ce niveau, il n’y a pas grand-chose à faire, qu’importe le système, si ce n’est prier pour qu’il rate. Et ce soir là, Steph Curry n’avait pas envie de rater.
Pour Oscar Robertson, le fait de passer en zone a été un avantage pour Team USA. Stephen Curry, Kevin Durant et Devin Booker se sont retrouvés plus libres, et ce sont eux qui ont fait la différence dans les dernières minutes.
