Installé aux États-Unis, Francis Ngannou balance sur le Maroc : « Je n’ai pas du tout…

Francis Ngannou avec le drapeau du Maroc
Jaxxon Podcast (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Au cours de son long périple pour rejoindre l’Europe, Francis Ngannou a passé un an au Maroc avec l’étiquette de migrant. Aujourd’hui accueilli dans les plus beaux hôtel du pays, il est revenu sur sa première expérience dans le royaume.

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Dans quelques semaines désormais, Francis Ngannou va effectuer son retour à la compétition. Pas dans un ring de boxe, où il reste sur une terrible défaite par KO contre Anthony Joshua, mais bien dans la cage du PFL. Son dernier combat remonte à janvier 2022 contre Ciryl Gane, ce qui commence à faire long pour celui qui est considéré comme l’homme le plus terrifiant du MMA.

Et le Predator n’aura pas forcément droit à une période de réadaptation, puisqu’il sera opposé au Brésilien Renan Ferreira, 13 victoires pour 3 défaites en carrière, dont 11 KO’s. S’il veut faire honneur à son défunt fils Kobe, pour qui il affirme avoir accepté le combat, il va devoir être à son meilleur niveau dès le premier son de cloche.

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Francis Ngannou parle de son passage au Maroc

Mais Francis Ngannou en a vu d’autres dans sa vie, ce n’est pas cet affrontement qui va lui faire peur. Il a par exemple traversé l’Afrique dans des conditions déplorables avec l’espoir de rejoindre l’Europe, ce qui aurait pu lui coûter sa liberté, voire sa vie. D’ailleurs, sur la chaine YouTube « La Grinta », il est revenu sur le chapitre marocain de son exode :



Je suis allé au Maroc en décembre dernier, mais je n’avais pas beaucoup de temps pour visiter. Puis j’étais à Marrakech, c’est le beau côté du Maroc. Pendant que j’étais là la première fois, je n’ai pas du tout connu Marrakech. Moi dans mon périple c’était plutôt Oujda, la forêt de Nador. Je dormais dans des tentes, je devais me faufiler dans les champs pour monter dans des trains de marchandise.

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Maintenant c’est sûr que l’endroit où je suis invité quand je vais au Maroc ce n’est pas là-bas. Marrakech c’est totalement différent. À l’époque je suis resté 1 an dans le pays. Ce n’était pas une période de ma vie où j’étais susceptible d’expérimenter les beaux côtés du Maroc. J’étais le migrant qui cherche à fuir la police. On était des têtes à chasser.

Francis Ngannou a connu le Maroc sous toutes ses facettes. D’abord dans la peau d’un migrant, à fuir la police, à dormir dans des tentes et à se nourrir comme il peut, puis dans celle d’une superstar des sports de combat qui peut s’offrir tous les plus beaux hôtels. L’un n’aurait pas été possible sans l’autre, ce qui rend son rapport au Maroc si spécial.

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Pendant 1 an, alors qu’il cherchait à rejoindre l’Europe, Francis Ngannou a vécu dans une partie du Maroc que les touristes ne connaissent pas forcément. Et aujourd’hui, après avoir réussi, il découvre le reste de ce beau pays.

Francis Ngannou Multisports PFL

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