Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Au fil des années et des victoires, Tony Parker et Tim Duncan sont devenus des légendes ensemble sous le maillot de San Antonio. Le début de leur relation avait pourtant été compliqué, comme le Français l’avait raconté lors de son entrée au Hall of Fame.
L’espoir est de retour aux Spurs, depuis la draft de Victor Wembanyama. L’espoir de renouer avec le succès et de se battre à nouveau pour les premières places dans la conférence Ouest, dans l’unique but de soulever le trophée Larry O’Brien. Un sentiment bien connu des supporters de longue date, notamment pendant les années 2000.
Après tout, personne dans le Texas n’a oublié la dynastie des Éperons avec son célèbre trio formé par Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili. Le premier a longtemps été la superstar n°1 de l’équipe, avant de donner davantage de responsabilités au Français avec le temps tandis que l’Argentin se muait peu à peu en Sixième Homme de génie. Un véritable rouleau compresseur parfaitement dirigé par le sorcier Gregg Popovich.
La punchline hilarante de Tony Parker sur Tim Duncan
Drafté en 2001 par San Antonio, TP était rapidement devenu le meneur titulaire de l’équipe. En revanche, il lui aura fallu bien plus longtemps pour gagner le respect de Duncan. Intronisé au Hall of Fame NBA il y a un peu plus d’un an, le Frenchy avait ainsi partagé une anecdote assez amusante sur le Big Fundamental lors de son discours :
Tout le monde en a déjà entendu parler, mais je vais le répéter : tout au long de mon année rookie, Timmy ne m’a jamais adressé la parole. Et les gens pensent que je suis devenu fou quand je dis ça, mais c’est la vérité. Timmy ne peut pas blairer les Français ! Il n’aime pas mon accent français. Mais bon on s’entend bien maintenant, le petit Français, le petit gars d’Argentine et un nageur des Îles Vierges. Qui aurait cru ?
Imaginez un peu si Parker n’était pas parvenu à monter dans l’estime de TD… On n’aurait probablement jamais assisté à l’ère de domination de leur franchise, avec quatre titres remportés entre 2003 et 2014. Une époque désormais bien révolue alors que le Big Three a pris sa retraite, mais que les fans locaux n’oublieront certainement jamais :
Flippity Do Dah (X) : Certaines des meilleures années ont été passées à regarder ces gars jouer ensemble. Peu importe qui était envoyé sur le terrain, ce noyau dur était à la base de tout. Deux décennies de domination. Les gens de SA étaient plus proches les uns des autres à l’époque à cause de l’équipe. Ça me manque. Tim, Manu et Tony.
Passer une saison entière sans adresser la parole à un coéquipier ? Tim Duncan en était parfaitement capable, demandez un peu à Tony Parker. Heureusement pour le meneur, son franchise player a fini par s’ouvrir à lui avec le temps.