NBA – Andreï Kirilenko sur l’origine de son surnom sauvage ‘AK-47’ : « Un coéquipier a…

NBA Andreï Kirilenko
Utah Jazz (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Légende européenne des parquets NBA, Andreï Kirilenko est notamment devenu célèbre grâce à un terrible surnom : « AK-47 ». L’ancien international russe est d’ailleurs revenu sur l’origine de ce sobriquet des plus terrifiants, lors d’une récente interview.

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Quand on pensent aux principaux joueurs FIBA ayant brillé en NBA durant les années 2000, les premiers noms à tomber sont généralement les mêmes. Dirk Nowitzki, Tony Parker, Yao Ming, Pau Gasol… Quoi de plus logique après tout puisque ces quatre hommes ont fait partie des tous meilleurs basketteurs de la planète à cette époque.

Cela étant dit, il arrive souvent qu’un autre Européen passe à la trappe de nos jours, alors qu’il n’avait pas à rougir de ses accomplissements : Andreï Kirilenko. C’est simple, le Russe a été l’un des meilleurs joueurs all-around de la grande ligue à son apogée. Ailier de formation, il excellait cependant en protection du cercle, terminant même meilleur contreur de la NBA en 2004-05 avec 3.3 tirs bloqués par rencontre.

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Andreï Kirilenko révèle l’inspiration derrière « AK-K7 »

Trois fois élu dans les All-Defensive Teams et troisième des votes pour le DPOY en 2006, l’intéressé est également devenu culte grâce son surnom : « AK-47 ». Pas étonnant quand on connaît la passion des États-Unis pour les armes à feu… À l’origine, Kirilenko était pourtant amené à ne jamais être affublé d’un tel sobriquet jusqu’à ce que les dirigeants ne s’en mêlent indirectement, comme il l’a confié sur le podcast Knuckleheads :



Lorsque je suis arrivé dans l’Utah et que j’ai participé à la Summer League, j’ai joué avec le numéro 13. Ma mère jouait avec le 13, et pendant la majeure partie de ma carrière, j’ai porté ce numéro… Puis on a signé John Amaechi, un vétéran de la ligue. Lorsqu’un vétéran rejoint l’équipe, il est prioritaire. Il a choisi le 13, et je me suis demandé quel numéro je devais choisir.

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À l’époque, il y avait Quincy Lewis dans l’équipe. Il dirige actuellement le programme des anciens à Utah. Comme il était jeune et que j’étais jeune, on traînait ensemble. Il m’a dit : « Andrei Kirilenko, AK, ce sont tes initiales. AK-47 est la plus célèbre des mitrailleuses. Tu dois choisir le 47. » Je me suis dit : « Oui, bien sûr, qu’est-ce que je suis censé choisir d’autre ? » J’ai donc choisi le 47, et depuis, c’est devenu comme une marque…

Si Amaechi n’avait donc pas rallié Salt Lake City, on n’aurait jamais assisté à la naissance de l’un des surnoms les plus célèbres de la NBA dans les années 2000. Ce dernier était d’autant plus symbolique que l’AK-47 est un fusil mitrailleur originaire… de Russie, comme Kirilenko donc. Une anecdote de plus autour du joueur, lui dont la vie intime avec son ex-femme était déjà assez originale en soi pendant sa carrière.

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On ne va pas se mentir, « AK-13 » n’a pas du tout le même impact que « AK-47 ». En un sens, Andreï Kirilenko peut remercier John Amaechi d’avoir débarqué au Jazz à la même époque que lui, car il a pu gagner un surnom absolument iconique de cette façon.

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