NBA – Evan Fournier sur ses débuts aux États-Unis : « La première semaine, je me suis fait 5 fois…

evan Fournier avec le drapeau des États-Unis
MSG Network (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Plus d’une décennie après son arrivée en NBA, Evan Fournier est de retour en Europe pour retrouver du temps de jeu et prendre plaisir sur le parquet. L’occasion de faire un bilan sur son passage Outre-Atlantique et de ressortir quelques grosses anecdotes.

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Après 12 années passées aux États-Unis, Evan Fournier a fait un choix fort pour sa fin de carrière. À bientôt 32 ans, l’arrière de l’équipe de France a décidé de refuser des offres en NBA pour effectuer son retour en Europe, afin de retrouver l’amour du jeu dans une équipe ambitieuse, et dans laquelle il aura des responsabilités.

Il tourne ainsi une page importante dans sa vie, faite de hauts mais aussi de très gros bas. Considéré comme un excellent joueur du côté d’Orlando, avec notamment une saison à plus de 18 points de moyenne et 40% de réussite à 3 points, Fournier est malheureusement sorti par la petite porte avec une mise à l’écart aux Knicks et quelques mois à Detroit, pire franchise de la ligue.

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Evan Fournier et son Porsche Cayenne à Denver

L’Olympiakos récupère donc un joueur talentueux, expérimenté, mais pas forcément en confiance. Enfin, après des Jeux Olympiques aboutis, il ne devrait pas mettre longtemps à s’acclimater à la chaleur grecque. Avant ce nouveau chapitre, beIN Sports a décidé de ressortir un reportage filmé à Denver en 2012 pour la saison rookie d’Evan Fournier. Dedans, il faisait une drôle de révélation sur ses premiers pas aux États-Unis :



L’année dernière j’avais une Citroën C3, mise à disposition par Poitiers. Comme première voiture c’était bien hein, mais bon, le Porsche Cayenne c’est autre chose. La première semaine ici je me suis fait flasher 5 fois… Mais je n’ai pas pris d’amende parce que je n’ai pas de plaques d’immatriculation encore. Donc voila. Je trouve que Denver a son charme.

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L’arrivée aux États-Unis est synonyme de nouvelle vie pour les jeunes français, et pas seulement sur le plan sportif. Les salaires ne sont pas les mêmes, les bonus à la signature non plus, ce qui leur permet de se faire plaisir. Certains achètent une maison à leurs parents, d’autres investissent, et Evan Fournier avait décidé de s’offrir un Porsche Cayenne pour déambuler dans les rues de Denver.

Résultat, 5 excès de vitesse en une semaine, mais 0 amende, puisque la loi américaine lui permettait de rouler sans ses plaques d’immatriculation. Ce n’est pas un exemple, mais difficile de jeter la pierre à un jeune homme qui avait 20 ans à l’époque et qui roulait en Citroën C3 auparavant. Aujourd’hui adulte, il préfère des moyens de déplacement beaucoup plus sobres.

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Evan Fournier est arrivé aux États-Unis avec style, au volent de son Porsche Cayenne. Il poussait le moteur sur les grandes routes du Colorado, quitte à se faire flasher à chacun de ses déplacements. Heureusement, il a pris en sagesse.

Déclarations Euroleague Evan Fournier Les Français (NBA) NBA 24/24

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