Par Mathieu S. | Rédacteur sport
En pleine forme aujourd’hui avec le Storm, Gabby Williams se prépare au mieux pour les playoffs à venir. Elle est ravie de son retour en WNBA, et ce malgré quelques polémiques au sujet de la ligue. Voilà ce qu’elle avait à dire dans ce dossier.
Après un peu de maladresse pour son retour, Gabby Williams enchaîne les grosses performances avec le Storm. Une belle présence défensive, ce qui n’étonnera personne, mais aussi des paniers importants en attaque à l’image de sa dernière prouesse. Cela fait plaisir à voir, surtout que les playoffs en WNBA commencent très prochainement, et tomber sur le Storm ne sera pas un cadeau.
Avec une Williams de nouveau titulaire, la franchise rêve de bousculer la hiérarchie et pourquoi pas remporter le titre. Une belle opportunité pour la Française, qui a pu signer avec le Storm après les Jeux Olympiques contrairement à d’autres joueuses. En cause ? Son statut d’agent libre, lui permettant de terminer la saison outre-Atlantique.
Gabby Williams s’agace depuis son retour
Ce n’est pas le cas de tout le monde, notamment à cause d’une règle présente en WNBA depuis des années. Cette dernière oblige les joueuses à se présenter à une certaine date en début de saison, et ce peu importe si elles ont un championnat en cours dans une équipe étrangère. Beaucoup n’ont pas le choix puisque le salaire WNBA ne suffit pas à vivre correctement.
.@seattlestorm's @gabbywilliams15 spoke to @Sportskeeda about their reunion, France's silver-medal finish vs Team USA and the WNBA's prioritization rule. Williams: "It’s very harsh. We’re not paid enough to counteract it." https://t.co/2aDtgn3msK pic.twitter.com/CLz8hG8mw2
— Mark Medina (@MarkG_Medina) September 13, 2024
Gabby Williams : « C’est dur, vraiment dur. Nous ne sommes pas assez payées pour contrer cette règle. Si nous étions payées comme à l’étranger… Oui nous touchons un peu plus d’argent, mais ce n’est pas assez pour nous convaincre de rester. C’est un problème. Quand on parle de l’équipe nationale, les étrangères sont aussi punies alors que ce n’est pas le cas des Américaines. »
« Si j’avais signé un contrat pour aller en France ensuite, j’aurais été suspendu deux ans parce que je voulais simplement jouer pour mon équipe nationale. Ça ne serait jamais arrivé pour les Américaines. Pour les joueuses qui ne viennent pas d’USA, c’est très, très difficile. Ça aurait été plus simple si on touchait plus d’argent. Mais ce n’est pas le cas. »
Les salaires sont encore un problème en WNBA, tout comme cette fameuse règle qui pénalise certaines joueuses. Gabby Williams hausse le ton, elle qui espère que les choses évolueront positivement dans les années à venir.