Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Champion de l’Euroleague il y a un an, Vincent Poirier a mené sa barque au sein de la plus grande compétition européenne. Il a notamment pu affronter les redoutables clubs serbes sur cette scène et le Français a eu des mots forts à leur sujet récemment.
L’été 2024 aura été particulièrement riche en émotions pour Vincent Poirier, et pas forcément des plus positives. D’une part, le pivot a manqué les Jeux Olympiques à cause d’une blessure et a dû se contenter de soutenir les Bleus de loin. D’autre part, il a aussi fait ses adieux au Real Madrid après trois ans et demi passés dans la capitale espagnole. Il n’en garde d’ailleurs que de bons souvenirs, comme expliqué à Basketball Sphere :
C’était génial. Lorsque je suis revenu de la NBA, l’objectif était de gagner des trophées. J’en ai gagné sept en trois ans avec le club, donc je pense que c’était un bon choix. Le moment dont je me souviendrai le plus est le titre de l’EuroLeague après la victoire contre l’Olympiacos (en 2023, ndlr). Bien que je n’aie pas joué, en raison de tout ce qui s’est passé pendant la saison, le sentiment à la fin était très fort.
Auteur d’un passage globalement très oubliable en NBA aux Celtics puis aux Sixers, le big man a voulu se relancer sur le Vieux Continent et il y est parvenu avec brio. Après avoir soulevé le plus gros trophée qui soit pour un club européen avec Madrid, il compte désormais en faire de même du côté de l’Anadolu Efes en Turquie. Mais Poirier est très bien placé pour le savoir : s’asseoir sur le trône de l’Euroleague n’est pas aisé…
Vincent Poirier fasciné par la ferveur des supporters serbes
La concurrence y est en effet extrêmement rude avec quelques clubs de très haut niveau, y compris du côté serbe avec le Partizan Belgrade ou encore l’Étoile Rouge de Belgrade. Le Tricolore a d’ailleurs eu l’occasion de croiser le fer avec eux à de nombreuses reprises au fil des années… et il n’est pas près d’oublier ça visiblement !
Vincent Poirier acknowledges that Partizan and Crvena Zvezda fans play a crucial role for their teams 🗣️🇷🇸 pic.twitter.com/7DlGO8VmwK
— BasketNews (@BasketNews_com) September 9, 2024
Ce qui est important à propos de la Serbie, c’est que tu n’as pas peur des équipes mais de leurs fans. L’énergie et l’intensité qu’ils amènent avec eux pour soutenir leurs équipes, ça les rend extrêmement dangereux.
La balle orange est reine dans le pays natal de Nikola Jokic et cela se voit dans l’ambiance bouillante à chaque match du championnat national. Et aussi en Euroleague, de toute évidence…
Vincent Poirier a affronté bon nombre de clubs mythiques d’Europe au fil du temps et a même joué pour certains d’entre eux comme le Real Madrid. Mais encore à ce jour, il reste fasciné par la ferveur des supporters serbes. On dit souvent que le public joue le rôle du Sixième Homme, et ça semble tout particulièrement s’appliquer ici.