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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Après avoir porté le même maillot pendant les Jeux Olympiques, Victor Wembanyama et Rudy Gobert vont de nouveau se disputer le titre de Défenseur de l’Année en NBA. Un MVP des Finales s’est d’ailleurs exprimé sur ce sujet dans les médias.
Les Jeux Olympiques sont terminés, au grand désarroi des fans de sport, et encore plus particulièrement des fans de basket. Car nos équipes de France, alors qu’elles n’étaient pas forcément attendues à un tel niveau, ont réussi à se faire une place en finale contre les monstres de Team USA. Chez les filles comme chez les garçons, l’écart semble encore se réduire.
Pour nos internationaux, l’heure est désormais à des vacances bien méritées. La saison NBA ne reprend par exemple pas avant la fin du mois d’octobre, ce qui devrait leur laisser le temps de recharger les batteries. Pour les suiveurs de la ligue américaine en revanche, il faut se tourner vers cette échéance pour ne pas totalement déprimer.
Chauncey Billups cash sur la différence entre Gobert et Wemby
Heureusement, pour cela, on peut compter sur les déclarations toujours très intéressantes en provenance des États-Unis. Par exemple, dans le podcast de son ancien coéquipier Rasheed Wallace, l’entraineur des Blazers Chauncey Billups a dressé un constat assez honnête sur Victor Wembanyama. Pour le MVP des Finales 2004, il va tout rafler à l’avenir.
Victor Wembanyama n’est pas Rudy Gobert, vous êtes des fous. Il va remporter les 10 prochains titres de Défenseur de l’Année. Rudy Gobert est un excellent défenseur, mais il n’est pas aussi complet et polyvalent qu’un Ben Wallace à l’époque. Tu peux le chasser sur tous les pick-and-rolls. Victor Wembanyama est le genre qui peut rester sur le terrain dans toutes les circonstances.
D’après Chauncey Billups, il existe une grande différence entre Victor Wembanyama et Rudy Gobert sur le plan défensif. L’entraineur des Blazers estime que le n°1 des Spurs peut rester sur le terrain dans toutes les configurations de match, face à tous les adversaires imaginables, alors que le DPOY des Timberwolves affiche parfois des limites, notamment sur pick-and-roll.
Et c’est un constat sans doute partagé par Vincent Collet pendant cette quinzaine parisienne, puisqu’il a mis Gobert sur le banc après un début de tournoi assez difficile. Reste donc à savoir comment ce dernier va réagir à la reprise. Va-t-il être motivé et remettre les points sur les i, ou va-t-il perdre confiance et sombrer ?
Déjà sur la fin de saison, de nombreuses voix s’élevaient pour défendre Victor Wembanyama dans la course au DPOY. Logiquement, cette tendance devrait se renforcer à la reprise, et ce duel 100% français ne devrait plus vraiment exister.
