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Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Après avoir passé 12 saisons en NBA, en jouant pour 7 franchises différentes, Patrick Beverley a rejoint le championnat israélien. Dans une récente interview, il s’est d’ailleurs exprimé au sujet de sa nouvelle vie, ainsi que la communauté juive… Attention, déclaration sensible.
Cet été, la NBA a vu partir l’une de ses personnalités les plus fortes, mais aussi clivantes. Patrick Beverley n’était pas forcément le joueur le plus talentueux sur le terrain, mais il était reconnu pour son esprit combatif et ses qualités de défenseur. Il était aussi capable de faire déjouer ses adversaires par son trash-talking. Sauf qu’à 36 ans, l’ancien chien de garde des Bucks n’endossait plus exactement le même rôle qu’avant.
Devenu agent libre, il lui fallait trouver une porte de sortie. C’est donc avec le club israélien de l’Hapoël Tel-Aviv qu’il s’est engagé. Le natif de Chicago a commencé sa carrière de basketteur à l’étranger, et il va vraisemblablement aussi la finir Outre-Atlantique. Au vu du contexte géopolitique actuel, cette décision avait cependant interrogé certains. Dans un épisode du « PatBev Podcast », le meneur s’est ainsi épanché sur le sujet.
Patrick Beverley s’exprime sur sa nouvelle vie en Israël
Tous les juifs ne sont pas radins, l’homme qui m’a donné ce contrat a été plutôt généreux.
La déclaration de Patrick Beverley est sans doute un peu maladroite, mais il explique que l’aspect financier est l’une des raisons qui l’a poussée à rejoindre le championnat israélien. Suite à l’étonnement que son choix a provoqué Outre-Atlantique, il a également tenu à mettre les choses au clair.
C’est ce que les gens ne comprennent pas, j’y vais pour jouer au basket. Ce que j’ai toujours fait, c’est mettre la balle au fond du filet, n’est-ce pas ? Dans ma carrière européenne, j’ai été MVP de la même ligue que celle dans laquelle je retourne. Évidemment, quand on arrive en NBA, on doit jouer des rôles différents.
Mais maintenant, je retourne à un rôle où quand il reste 7 secondes pour jouer, on me donne la balle et on me regarde jouer. Je peux faire des isolations, des stepbacks, je joue au basket au final.
Habitué à changer régulièrement d’équipe lorsqu’il évoluait encore dans la ligue américaine, l’ex-joueur des Rockets arrive dans sa nouvelle maison pour près de 2 millions de dollars à l’année. À l’image de son début de carrière sur le continent européen, il y sera considéré comme une star.
J’ai joué un grand rôle, j’ai eu une carrière phénoménale en NBA quand j’y étais. Je ne veux pas rester dans le corner. J’ai joué avec les Bucks, on a gagné le cinquième match du premier tour des playoffs, j’avais la balle dans les mains, j’ai fait un double-double. Mais dans le sixième match, on était en forme, mais je n’avais plus la balle dans les mains. Ce n’est pas parce que j’ai fait quelque chose de mal, mais parce que c’est la hiérarchie.
Étant donné que l’intérêt des franchises NBA envers Patrick Beverley était de plus en plus faible, ce dernier a décidé de rejoindre le championnat israélien. Là-bas, il recevra un salaire plus juteux et jouera dans un rôle bien plus important.
