Par Guillaume K. | Journaliste sportif
D’Angelo Russell est encore relativement jeune, mais il a assez d’expérience pour servir de mentor à certains talents. Par exemple, dans une récente interview, le meneur des Lakers a dévoilé ce qu’il pensait réellement d’Anthony Edwards et de ses axes de progression.
D’Angelo Russell et Anthony Edwards ne pourraient pas avoir des images plus différentes dans la ligue… D’un côté, il y a un ancien grand espoir qui a plus souvent déçu que donné satisfaction dans sa carrière, même s’il est loin d’être un mauvais joueur. Ce n’est pas un hasard s’il a déjà changé 4 fois d’équipe et s’il se retrouve chaque année dans les rumeurs.
De l’autre, il y a un jeune homme de 22 ans qui a déjà porté son équipe en finale de conférence et qui s’impose comme le futur de la ligue. Deux fois All-Star et une fois All-NBA, Ant risque de remporter de nombreux titres individuels d’ici à la retraite, et peut-être même quelques bagues. Il a en tout cas le talent pour prétendre à marquer l’histoire.
D’Angelo Russell pointe le défaut d’Anthony Edwards
S’ils ne sont pas vraiment dans la même galaxie, le meneur des Lakers a pris la liberté de donner un conseil à l’arrière des Timberwolves pour l’aider à progresser. Pour s’imposer dans la durée parmi les meilleurs joueurs de la planète, le n°5 va visiblement devoir développer son sens de la passe et sa vision du jeu. DLo s’est exprimé dans le podcast « Run Your Race ».
Je savais qu’Anthony Edwards allait devenir ce qu’il est aujourd’hui. Il assure. Il travaille énormément et il croit en ses capacités. Il navigue parfaitement entre l’arrogance et l’humilité. Il peut être au niveau des deux côtés du terrain. Il pourrait apprendre à faire des passes un peu mieux, mais je pense qu’il n’a pas de défaut. C’est le joueur NBA parfait. Moi ce que je veux c’est prendre mon argent et me sortir du chemin de ces jeunes gars.
Outre la contradiction de qualifier Anthony Edwards de joueur sans défaut après en avoir pointé un du doigt, les internautes ont surtout du mal à comprendre comment un garçon du calibre de D’Angelo Russell peut parler d’une superstar. Son analyse n’est pourtant pas délirante, car c’est bien à la passe que l’arrière a la plus grande marge de progression. Toutes les analyses ne sont pas des critiques péjoratives.
He is the last person to give any advice on a player😂😂
— Curryglazer (@myglorious30) July 31, 2024
Il est la dernière personne qui doit donner le moindre conseil à un joueur 😂😂
D’Angelo Russell a évolué avec Anthony Edwards à ses débuts, il peut donc constater ses progrès et son évolution. Et pour le meneur des Lakers, le seul aspect dans lequel il doit progresser, c’est le jeu de passe. On a connu pire comme « critique ».