C’est ainsi que se clôt chaque saison NBA, toujours riche d’intensité, d’actualité et de débats. Le championnat final s’est conclu sur une victoire quasi parfaite des Golden State Warriors. Un parcours presque sans faute, net sans bavure de la part de l’équipe la plus forte de tous les temps. Parce que oui faut savoir se mouiller un peu quand même.
Cependant nombreux sont les fans de la balle orange qui ont un arrière-goût amer suite à ces Playoffs et ces Finals… Quelles leçons en tirer ? Quels sont les aspects du jeu qui ont particulièrement déplu ?
Un manque de concurrence cruel, nivèlement par le bas ou superdomination ?
C’est un fait, Golden State est beaucoup trop fort. Les Warriors pourraient afficher une équipe B qu’ils seraient tout de même capables d’engranger des victoires face à des équipes non playoffables. 15 victoires pour une seule petite défaite, c’est donc le bilan qu’affiche la DubNation à la fin de ces playoffs 2017. Du jamais vu, seuls les Lakers de 2001 peuvent se targuer d’avoir presque fait aussi bien, puisque le premier tour se jouait encore en 3 matchs gagnants.
La seule équipe qui semblait à même de pouvoir regarder dans les yeux la franchise de Steve Kerr était les Spurs, qui ont été touchés par la guigne, en perdant coup après coup Tony Parker et Kawhi Leonard qui était déjà en surrégime comparé à son niveau physique. Même les Rockets qui ont bombé le torse après leur joyeuse troisième place de la Conférence Ouest, aussi relevée soit elle, n’ont pas fait long feu.
Pour ce qui est de la Conférence Est, ce n’est pas mieux, même pire si on considère qu’elle est toujours aussi faible comparée à sa voisine. Cependant le niveau plus homogène remonte un peu l’intérêt de voir une demi-finale Boston-Washington. La question est de savoir, nous dirigeons nous vers une ère où la coopération digne des BigThree va prévaloir plus que l’époque d’un joueur imposant par franchise ? Mais surtout qu’est ce qui est mieux ? Cela fait déjà 10 ans presque que nous assistons sans cesse à des alliances de joueurs pour gagner, tandis que les autres équipes sont délaissées… alors dilemme ? Vous préférez l’époque des Spurs de Duncan, Lakers de Kobe, Mavericks de Nowitzki ; ou plutôt du Big Three des Celtics, de Miami, de Cleveland etc… ?
Pour ceux qui n’en ont pas eu assez avec leur sujet de Baccalauréat, Golden State est trop fort, ou les autres équipes sont trop nulles ? Vous avez jusqu’à octobre.
Un arbitrage à jeter à la poubelle
Ce n’est pas la première fois qu’il est pointé du doigt, malheureusement les arbitres de NBA ressemblent de plus en plus à leurs compères de FootLocker étant donné de leur capacité à bien arbitrer. Certes, la profession est compliquée, la tension est immense et on n’enlève rien de la difficulté de ce métier. Cependant, les Finals doivent être un gage de qualité et doivent le rester.
Entre erreurs monumentales, retours en zone, fautes non sifflées, marchers de 147 mètres, la liste commence à croître et tout le monde grogne. Nous assistons tous également derrière nos écrans, à une aseptisation grandissante de la NBA, à l’heure où beaucoup regrettent un peu de nasty, dirty play, les arbitres sifflent parfois trop vite, ce qui coupe le jeu, son intensité. La pression et la frustration fait partie entière du jeu, il faut savoir l’épouser pour assister à des matchs de haute volée, ces faits marquants rentrent parfois en compte et voire même parfois dans l’histoire.
Les blessures pérpétuelles
A défaut de ne plus avoir Derrick Rose en playoffs, le phénomène de la Gourcuffite s’abat bien trop souvent sur les joueurs, trop usés et rincés d’une saison régulière trop riche et pas assez élargie. Si les dirigeants ne sont pas prêts à rallonger la durée de la saison afin d’espacer les matchs et notamment les back-to-back, il ne faudra pas s’étonner de voir les joueurs se flinguer de plus en plus la santé à aller travailler sur le parquet.
La blessure fait certes partie du jeu tout comme l’arbitrage, mais le corps a ses limites, il suffit de demander à Kevin Durant, Kawhi Leonard, Isaiah Thomas, Marcus Smart et tous ces joueurs qui bravent les limites de la santé pour nous offrir ce que nous attendons. Messieurs si vous ne voulez pas que votre beau sport en soit impacté et que vous ayez une véritable concurrence et beauté du jeu, songez à polir et soigner ceux qui vous font vivre.
Des playoffs bien de deca de nos espérances, mais de là à dire qu’elles étaient inintéressantes ? Peut-être, chacun apprécie à sa juste valeur le championnat final. Pour certains se seront leurs premières playoffs et Finals, d’autres apprécient de voir leur première véritable rivalité de leurs jeunes yeux de fans de basket… Certains ont limite plus apprécié des matchs de quarts ou de demi-finale. Tout se comprend, mais tout est à prendre en compte aussi, la ligue n’est qu’un perpétuel changement et il faut savoir se renouveler et assumer les défauts montrés par le système.