Joakim Noah (39 ans) cash sur la carrière de Yannick Noah (64 ans) : « Mon père n’était pas…

Joakim Noah et son père Yannick
NBA (DR) / France TV (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Joakim Noah a grandi dans une famille de sportifs, ce qui explique peut-être sa merveilleuse carrière en NCAA puis en NBA. Dans une interview, il a expliqué ce que lui avait apporté Yannick, mais aussi comment ce nom de famille avait été un poids par moments.

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Il y a des familles qui comptent un peu plus que les autres dans l’histoire du sport français. Par exemple, en ce moment, difficile de ne pas penser aux Thuram. Lilian, le père, est une immense légende de l’équipe de France de football, avec laquelle il a remporté une Coupe du Monde et un Euro. Son premier fils Marcus tente actuellement de marcher dans ses pas sous les ordres de Didier Deschamps, quand le second, Kephren, vient de s’engager à la Juventus, club mythique.

Mais attention, toutes les dynasties ne se concentrent pas forcément sur un seul sport. Chez les Noah par exemple, le père était un champion de tennis, le dernier tricolore a avoir remporté Roland-Garros, alors que le fils a laissé une grosse emprunte sur le monde du basket aux États-Unis. Joakim a indéniablement joué un rôle dans l’arrivée massive de nos Français en NBA aujourd’hui.

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Joakim Noah parle de son père et de la pression

Devenu ambassadeur de la grande ligue dans le monde, l’ancien des Bulls a l’occasion de voyager et de partager son expérience avec des milliers de jeunes. Aux Philippines, il a par exemple été interrogé sur la pression apportée par son nom de famille et le succès de Yannick sur les courts. Il a aussi expliqué pourquoi il avait choisi la balle orange plutôt que la jaune.



Je suis la troisième génération d’athlète dans ma famille, et c’est autant une bénédiction qu’une malédiction à bien des égards. Je suis plus vieux maintenant, ma carrière est derrière moi, mais je sais qu’être dans l’ombre de son père est quelque chose de très difficile à vivre. Je pense que c’est la raison pour laquelle j’ai adopté mon style de jeu sur le terrain. Je voulais être ma propre personne.

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Mais le bon côté, c’est que j’ai pu voir ce qu’il fallait faire pour atteindre le niveau professionnel. J’ai pu voir les sacrifices quotidiens. Mon père n’était pas avec nous tous les jours par exemple. Et puis la charge de travail d’un pro, ce n’est pas un truc à prendre pour acquis. Beaucoup de jeunes ne le savent pas. Être un pro ce n’est pas qu’un entrainement intensif dans la journée, c’est aussi ce que tu manges le matin.

J’ai eu la chance de pouvoir m’en rendre compte rapidement, et l’envie d’être ma propre personne m’a poussée. Je pense que j’ai immédiatement tourné le dos au tennis parce que je n’aimais pas l’attente qui allait m’accompagner. Je suis en paix avec ma décision et je pense avoir vidé tout mon réservoir. J’ai voulu avoir mon propre sport.

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Joakim Noah savait qu’en commençant le tennis, il serait toujours dans l’ombre de son père et il aura la pression du résultat à chaque tournoi. Sur les parquets, il a pu se faire un nom, une réputation, et écrire l’histoire à sa manière.

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