NBA – Tony Parker ultra-cash : « Si j’avais été drafté en 2024, je pense que je serais…

Tony Parker, président de l'ASVEL et légende des Spurs en NBA
SKWEEK (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Sélectionné en fin de premier tour en 2001, Tony Parker a prouvé par la suite qu’il aurait mérité d’être plus haut au sein de cette cuvée. Interrogée sur celle de 2024 par la First Team, l’ancien meneur français n’a d’ailleurs pas mâché ses mots.

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La meilleure preuve de l’évolution du basket-ball français reste encore la draft, surtout depuis deux ans. On vient en effet d’assister à deux first picks issus de l’Hexagone en Victor Wembanyama et Zaccharie Risacher, et pas moins de cinq joueurs tricolores ont figuré au sein du Top 10 entre 2023 et 2024. Sans oublier le jeune Nolan Traoré qui pourrait suivre le même chemin en 2025, alors qu’il est déjà projeté dans le Top 5.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette omniprésence parmi les plus hauts choix tranche complètement avec ce qu’ont connu les Français pendant de longues années. Avant que Killian Hayes ne vienne l’égaler, Joakim Noah était le recordman avec sa 8e place à la draft 2007. Mais à part lui, quasiment tous se retrouvaient en fin de premier tour comme Evan Fournier, Rudy Gobert… et même Tony Parker.

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TP drafté en 2024 ? L’avis sans détour du Français

Car si ce dernier est devenu une légende vivante des Spurs, il n’avait été choisi qu’en 29e position par les Texans, en 2001. À cette époque, les meneurs et à fortiori ceux issus de l’étranger n’avaient pas encore autant la cote et ce genre de profils représentaient surtout des paris pour les franchises. Invite de la First Team récemment, le quadruple champion NBA n’a pas hésité au moment d’imaginer sa draft de nos jours :



Je pense que je serais Top 3. Après, ça dépend de l’équipe qui choisit en premier parce que c’est peut-être une équipe qui n’a pas besoin d’un meneur. mais je dirais que par rapport aux stats que j’avais, où j’ai terminé deuxième à l’époque sur le podium du MVP de la saison (régulière) et j’étais à 15 points et 6 passes par match… je pense que j’aurais été Top 3, je pense.

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Ayant inspiré quantité de guards superstars après lui comme Chris Paul ou encore Kyrie Irving, TP a mine de rien certains arguments de son côté. D’une part, son profil de meneur scoreur est bien plus apprécié à l’ère actuelle qu’il ne l’était dans les années 2000, où le poste 1 équivalait souvent à de la distribution du ballon avant tout. Et encore, le champion d’Europe 2013 avait montré qu’il pouvait le faire à San Antonio.

Ensuite, le fait es que les joueurs internationaux jouissent aujourd’hui d’une bien meilleur cote et sont bien plus observés par les scouts NBA. Autant dire que le talent de Parker aurait été décelé bien plus facilement dans les années 2020 et il y a donc matière à penser qu’il n’aurait pas attendu la fin du premier tour pour qu’une franchise fasse main basse sur lui. En revanche, il n’aurait peut-être pas fait la même carrière…

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Tony Parker en est persuadé, il aurait pu terminer sur le podium de la draft en 2024. Une chose est sûre, il figure largement sur celui de la sienne en 2001, se battant même pour la première place en compagnie de Pau Gasol. Pas mal du tout, étant donné que 28 franchises avaient fait l’impasse sur lui à son époque…

Déclarations Draft NBA 24/24 Tony Parker

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