Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Si elle a multiplié les projets au cours de sa longue carrière, Arielle Dombasle est principalement connue pour avoir tourné dans plus d’une centaine de films ou téléfilms. Parmi eux ? « Un indien dans la ville », carton de l’année 1994, qui lui a permis de côtoyer un certain Thierry Lhermitte. C’est d’ailleurs sur un détail le concernant qu’elle est revenue récemment.
Véritable touche-à-tout, Arielle Dombasle s’est bâti un sacré CV au fil des années. Mais au-delà des films de genre dans lesquels elle s’est longtemps spécialisée, c’est dans la comédie et la légèreté que la native du Connecticut a fait une incartade en 1994. C’est en effet cette année-là qu’elle a joué dans « Un indien dans la ville », qui reste un superbe souvenir pour elle. C’est en tout cas ce qu’elle a confié à « Buzz TV » :
Souvent, mille générations confondues, on me parle de ce film. C’est totalement charmant ! C’était un peu l’idée que nous tous, nous nous adaptions à l’environnement, à la situation, qui est toujours nouvelle pour nous tous. Ce petit indien qui vient de très loin et qui arrive presque tout nu avec ses flèches et qui essaye de conquérir Paris, qui grimpe la Tour Eiffel, qui mange les poissons de l’aquarium… Totalement mignon !
Arielle Dombasle contente d’avoir écouté Thierry Lhermitte
Dans ce long-métrage, Arielle Dombasle joue le rôle de la fiancée de Thierry Lhermitte, qui, justement, a beaucoup insisté pour convaincre l’actrice d’accepter de faire le film. La septuagénaire, qui se définit volontiers comme « difficile », était en effet à deux doigts de refuser, mais l’acolyte de Christian Clavier a su se montrer persuasif :
C’est Thierry Lhermitte qui a tellement insisté. J’étais peut-être dans une période où je faisais beaucoup de films d’art et d’essai. Je travaillais avec John Malkovich, avec Raoul Ruiz, avec Éric Rohmer… Des cinéastes très pointus. Et donc je me suis dit : « Mais bon, une comédie… » Et puis, après, ça m’a donné le goût de la comédie !
Cette volonté de s’ouvrir et d’être là où on ne l’attend pas, la compagne de Bernard-Henri Lévy l’attribue aussi à ses origines. Sur le plateau de Jordan de Luxe il y a deux ans, après avoir à nouveau rappelé que Thierry Lhermitte avait été celui qui a fait pencher la balance, elle avait ainsi glissé :
Comme toujours en France, il y a beaucoup de chapelles culturelles et de territoires. Mais moi, comme je viens d’ailleurs, je parle trois langues, j’ai beaucoup de manières de m’exprimer. Pour moi, c’était un enrichissement.
Une chose est sûre : au-delà même du succès dans les salles obscures, c’est l’expérience humaine qu’Arielle Dombasle retient avant tout. D’ailleurs, sur les ondes de RTL, elle avait livré son souvenir préféré du tournage avec beaucoup de nostalgie :
Je pense que c’était sur la scène où on était sur un bateau, pendant la nuit, et très protégés. Il n’y avait personne, des lumières incroyables… C’était superbe.
Thierry Lhermitte a eu le nez creux en insistant pour qu’Arielle Dombasle fasse partie de l’aventure « Un indien dans la ville » : les 8 millions d’entrées de ce long-métrage en attestent, de même que les souvenirs toujours vifs de l’actrice, qui a obtenu là ce qui restera très probablement son plus grand succès populaire au ciném.