Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Pour la troisième fois de suite, Ciryl Gane pourrait bien être la tête d’affiche de l’UFC Paris en septembre. Avant cette grande échéance, il est revenu sur son ressenti à chaque fois qu’il montait dans l’octogone à l’Accor Arena.
Un temps adoré, voire adulé, Ciryl Gane n’est plus forcément aussi populaire auprès du public français, la faute à son inactivité et à des décisions surprenantes. En effet, Bon Gamin n’est pas monté dans l’octogone depuis septembre dernier et l’UFC Paris, et entre temps, il a refusé un certain nombre de propositions pourtant alléchantes.
Par exemple, en juillet, il aurait pu participer au main event de l’UFC 304 à Manchester face au champion intérimaire Tom Aspinall, où, en cas de victoire, il aurait récupéré la ceinture qui a véritablement lancé sa carrière en France. Mais parce qu’il a accepté de tourner dans un film, dont les premières images n’inspirent pas confiance aux fans, il a dû passer son tour.
Ciryl Gane parle de ses émotions après les victoires
Selon toute vraisemblance, il ne sera donc pas de retour avant la prochaine édition de l’UFC Paris, et personne ne sait encore face à qui il sera opposé. Ce qu’il sait en revanche, c’est qu’il va une nouvelle fois connaitre une communion avec l’Accor Arena, qui va devenir sa salle fétiche. De passage dans l’émission « Hot Ones » de Canal+, il s’est exprimé sur le public tricolore.
Quand tu gagnes à l’UFC tu ressens tout un truc. Tu gagnes, mais tu gagnes aussi avec le public. C’est quelque chose que j’ai beaucoup ressenti sur les UFC Paris. Le public est là, il crie… Je pense que les comédiens ressentent la même chose quand ils sortent de scène, que tout le monde a passé un bon moment devant le spectacle.
Quand je couche un gars, ma première pensée c’est : « mission accomplie ». Après la manière peut t’amener dans une certaine adrénaline. Et la vérité c’est que quand tu termines le mec, tu as ce côté un peu primaire en toi qui ressort. En fait tu es dans un élan de sauvagerie, de survie. Le public est là… C’est la raison pour laquelle ce sport est difficile, parce qu’il y a énormément d’émotion.
Ciryl Gane, parce qu’il a le courage de monter dans une cage face à un autre monstre avec le risque de se faire coucher, ressent des émotions que le commun des mortels ne ressentira jamais. Pour lui, le plus beau dans la victoire est la communion avec le public, ce qu’il a particulièrement éprouvé lors de ses succès à Paris. Et après ça, c’est l’instinct primaire qui prend le dessus sur tout le reste. Un métier vraiment pas comme les autres.
Ciryl Gane a eu la chance de s’imposer à chaque fois qu’il a combattu en France, ce qui lui a permis de ressentir des émotions uniques. À lui d’assurer en septembre prochain pour une nouvelle communion avec ses supporters.