NBA – Draymond Green en rajoute une couche sur sa bagarre avec Gobert : « J’ai dû…

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

La saison 2023/2024 de Draymond Green sera à tout jamais résumée par ses altercations avec Rudy Gobert et Jusuf Nurkic. Des mois après, il évoque encore le sujet et notamment sa longue suspension. Plongée dans ses séances chez le psy.

Si les Celtics surfent sur leur forme à domicile pendant ces playoffs 2024, alors la saison pourrait prendre fin dès ce lundi. En cas de victoire contre Dallas dans le Game 5, Jayson Tatum, Jaylen Brown et leurs coéquipiers pourraient en effet conclure de la meilleure des manières une année qui a été exceptionnelle pour eux. Leurs fans attendent cela depuis 2008.

Mais alors que le rideau est sur le point de tomber, quel est l’évènement marquant de cet exercice ? Pour certains la réponse ne fera aucun doute : l’étranglement de Draymond Green sur Rudy Gobert. Dans une ligue de plus en plus lisse c’est un geste rare, qui traduisait surtout un vrai tiraillement intérieur chez le quadruple champion. Quelques jours plus tard, il remettait d’ailleurs ça en frappant Jusuf Nurkic au visage…

Draymond Green parle de sa suspension

S’il a terminé la saison sans problème de comportement après son retour de suspension, le futur Hall of Famer doit toujours rendre des comptes lorsqu’il se présente sur les différents plateaux télé. Lors de son passage dans l’émission de Jimmy Kimmel par exemple, Draymond est revenu sur ses séances chez le psy imposées par Adam Silver.

Je n’ai été suspendu que 17 matchs cette saison ? J’ai eu l’impression que c’était bien plus… J’ai dû me rendre à ces séances chez le psy qui étaient obligatoires, mais pas réellement. Disons qu’il y a des lois dans ce pays. Alors la NBA ne pouvait pas me forcer à y aller, mais je devais clairement y aller. C’était intéressant, parce que je disais à mon psy que je n’arrêtais pas d’être suspendu et que je devais trouver un moyen de me calmer.

Il m’a demandé quel était mon plan du coup, et j’ai dit que je ne parlerais plus du tout aux arbitres. Il m’a dit que c’était une idée pourrie. Ensuite j’ai pensé à désigner une personne du staff sur qui je pourrais crier tranquillement, puis il m’a dit que les caméras ne filmeraient que moi et que le monde entier verrait que je craque. Maintenant je sais que je marche sur une ligne très fine.

Draymond Green a pris conscience qu’il devait se calmer pendant sa longue suspension. Il a donc cherché des moyens de laisser éclater sa colère sans crier sur les arbitres ou agresser ses adversaires, ce qui n’a pas été simple. Son psy savait qu’il ne pouvait pas intérioriser toutes ses émotions, mais qu’il ne pouvait pas non plus crier sur le staff de Steve Kerr. Les séances ont visiblement été utiles.

Draymond Green n’était pas obligé d’aller chez le psy, mais Adam Silver ne lui a pas vraiment laissé le choix. Ces séances lui ont permis de faire le tri dans ses idées et de prendre conscience qu’il devait se calmer. C’est au moins ça…