À 94 ans, Philippe Bouvard sans pitié sur son état de santé : « Je suis…

Philippe Bouvard
TV5 Monde (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Véritable monument des médias français, Philippe Bouvard se fait plus rare à la télévision ces derniers temps. Il faut dire que du haut de ses 94 ans, le natif de Coulommiers se montre particulièrement diminué. Avec beaucoup d’honnêteté, il s’est d’ailleurs confié sur son état de santé et sur les difficultés majeures qu’il rencontre.

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La retraite ? Quelle retraite ? Comme Michel Drucker, Philippe Bouvard appartient à cette rare caste de stars du PAF qui estiment qu’arrêter de travailler équivaudrait à mourir. C’est donc tout sauf un hasard si Bouvard a rempilé l’été dernier pour une 57ème saison sur RTL, dans un rôle certes restreint. « Je suis le doyen en activité dans la presse écrite », souligne-t-il non sans fierté.

Pourtant, à 94 ans, celui qui est marié à sa femme Colette depuis 71 ans n’échappe pas à une santé déclinante, ce qui est par ailleurs tout à fait normal. Et parce qu’il n’a jamais été du genre à dissimuler ou à se plaindre, il en a fait état en toute transparence.

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Très diminué, Philippe Bouvard se confie

Invité de Jordan de Luxe il y a quelques mois, Bouvard n’avait en effet pas fait de mystère de ses difficultés. Mais avec sa malice habituelle, il en avait d’abord plaisanté :

Je suis toujours en vie, mais pas complètement ! Le grand âge m’a valu quelques infirmités, quelques handicaps, mais dont j’ai appris à m’accommoder. Je m’accommode de ce qui va mal. Ma vue est basse, mon ouïe laisse souvent à désirer. Mais, pour le reste, ma mémoire est intacte. Et le cerveau, ça va bien.



Finalement, l’illustre animateur des « Grosses Têtes » préfère voir le bon côté des choses, et résume ainsi son état :

Je vais aussi bien qu’on peut aller à 93 ans.

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S’il sait qu’il risque à terme la surdité et la cécité, Bouvard continue de profiter de la vie autant qu’il le peut du côté de Cannes, où il s’est retiré. Il en profite notamment pour s’adonner à quelques parties de casino, son éternel vice, lui qui a avoué avoir déjà perdu un an de salaire en une soirée. « Il m’arrive d’y aller tous les soirs, c’est un moyen de s’offrir ses dernières émotions », glisse-t-il.

Et s’il déclare bien vivre, le nonagénaire ne cache pas avoir dilapidé une bonne partie de sa fortune dans des futilités au fil des années. De quoi lui faire dresser un constat honnête :

Je réussissais quand même à vivre au-dessus de mes moyens… J’ai eu 200 voitures, trois villas avec trois piscines alors que je ne sais même pas nager. Si j’avais à parler de ma vie avec l’esprit critique que je réserve aux autres, je ne serais pas tendre.

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Conscient d’avoir mené une vie aussi remplie qu’exceptionnelle, et avec la sagesse qui l’a toujours caractérisé, Philippe Bouvard accepte sans trop de mal son vieillissement et sa dégradation physique. Souhaitons-lui toutefois de rester parmi nous le plus longtemps possible, lui qui apparaît comme l’un des derniers piliers d’une époque révolue.

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