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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
De même que la saison NBA a été marquée par les exploits de Victor Wembanyama, la saison WNBA vivra au rythme des cartons de Caitlin Clark. D’ailleurs, face aux critiques reçues par la jeune femme, un ancien a fait une comparaison entre les deux prodiges.
La WNBA est en pleine révolution et un nom est à l’origine de ce développement soudain : Caitlin Clark. Première joueuse appelée lors de la dernière Draft, dans une cuvée particulièrement talentueuse, l’ancienne vedette de l’université d’Iowa est d’ores et déjà traitée comme les plus grandes superstars. Écoutez simplement la ferveur des supporters pour son dernier match :
LOGO CAITLIN CLARK. 🔥🔥
— Hoop Central (@TheHoopCentral) May 21, 2024
pic.twitter.com/TaiO3z2fm8
Caitlin Clark dans une situation similaire à Wemby aux Spurs ?
Malgré la passion qui entoure la joueuse et l’équipe, les résultats sont loin d’être bons pour Indiana avec un bilan à 0 victoire et 4 défaites. Une situation frustrante pour des spectateurs qui s’attendaient à voir le Fever marcher sur la concurrence avec une telle joueuse dans ses rangs. Sur ESPN, Richard Jefferson a fait une comparaison assez simple pour calmer les esprits les plus impatients.
Je peux dire quelque chose ? Je m’adresse à tous ceux qui découvrent la WNBA… Caitlin Clark est comme Victor Wembanyama. Tout le monde était unanime à son sujet, mais il s’est retrouvé dans la pire équipe de la ligue. Les Spurs ont été nuls, même avec lui. Ça va prendre du temps pour qu’Indiana gagne des matchs !
Pour Richard Jefferson, les critiques au sujet de Caitlin Clark et ses résultats collectifs ne sont pas pertinentes. Malgré son talent, elle se retrouve dans la pire équipe de la ligue et ne peut pas changer le visage de la franchise en seulement 4 rencontres. À l’image des Spurs avec Victor Wembanyama, cette première saison sera surtout celle de l’adaptation au plus haut niveau.
Le plus important sera donc de lui trouver un rôle dans lequel elle excelle, et surtout dans lequel elle peut tirer le meilleur de ses coéquipières. D’ici quelques années, à l’image du Français de San Antonio, il ne fait aucun doute que la n°22 répondra à toutes les attentes et ira décrocher des titres. En attendant, les fans vont devoir prendre leur mal en patience.
Victor Wembanyama et Caitlin Clark ont les capacités pour révolutionner le jeu en NBA et en WNBA. Mais pour cela, il faudra leur laisser le temps d’apprendre à gagner au plus haut niveau, ce qui n’est pas simple.
