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Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Quand on parle de Michael Jordan, on pense le plus souvent à son immense charisme et sa rage de vaincre presque maladive. Pour certains, il inspirait aussi la terreur. Et pourtant, l’histoire racontée par l’un de ses anciens coach laisse penser que cette image était tout de même un peu exagérée.
Âgé maintenant de 61 ans, Michael Jordan est une figure emblématique du sport mais aussi de la culture pop. À vrai dire, depuis que la légende des Bulls a mis les pieds sur les parquets, les personnes tout autour ne parlent que de lui. L’histoire de celui que beaucoup considèrent comme le GOAT a véritablement commencé au lycée. À cette époque, il évoluait à Laney High School et était entraîné par Fred Lynch.
Mais avant de devenir cette célébrité énigmatique à l’aura démesurée, MJ était un simple lycéen. Il était certes plus talentueux que la majorité des personnes du même âge, mais sa personnalité ne différait pas tant que cela du jeune homme « lambda », comme certains aiment à le penser. C’est en tout cas ce qu’avait affirmé son ancien coach dans un épisode de l’émission The Post Game, datant de 2015.
Michael Jordan, un lycéen classique ?
En dehors des matchs, Michael Jordan n’était pas tranquille, il adorait s’amuser, il aimait s’en prendre aux gens, mais il n’était pas du genre à se taire. Si vous l’avez côtoyé aujourd’hui, sa personnalité est la même qu’à l’époque. Le tempérament de Michael au lycée était assez homogène. Je pense que c’est dû en grande partie à ses parents qui, même s’il était une star du basket, l’ont gardé sous contrôle : il fallait avoir de bonnes notes, aller en classe.
L’entraîneur Herring a fait du bon travail en s’assurant qu’il pouvait l’intégrer à l’équipe et qu’il ne créait pas une situation où Michael pouvait faire ce qu’il voulait sur le terrain de basket, qu’il devait jouer dans le cadre du concept de l’équipe.
Aussi charismatique soit-il et malgré son air « inaccessible », His Airness dominait mais savait plaisanter et garder les pieds sur terre, comme l’a confirmé aussi son ancien garde du corps John Wozniak.
Nous étions allés avec Michael dans un salon de tatouage à Chicago. Il nous a dit de le faire et nous nous étions tous fait tatouer le logo Jumpman sur le bras. Nous n’avons jamais cherché la célébrité en côtoyant Michael Jordan. J’ai assisté à l’ouverture d’un film avec Michael Jordan ici à Chicago, ce n’était pas Space Jam, et Bo Jackson était là. Je suis resté quelques minutes dans le film avec Michael.
C’est à cet instant qu’il m’a dit : « C’est ton moment de gloire, c’est tout ce que tu auras ». Tout le monde a ri, parce que nous avons connu la superstar Michael Jordan, mais il y a aussi eu des moments où tout le monde décompressait et pouvait rire à une blague.
Derrière ce mythe de personne détestable au quotidien se cachait donc un Hall of Famer humble et festif plus jeune !
Avec toutes les anecdotes qui sont parvenus aux oreilles des fans, Michael Jordan s’est bâti une réputation de « méchant », malgré le respect que les gens lui vouaient. Or, l’ancien champion des Bulls était aussi quelqu’un qui aimait s’amuser si l’on se fie aux dires de Fred Lynch.
