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Dans moins d’un mois (le 22 juin) aura lieu la Draft NBA 2017. Et si il n’est pas le « prospect » le plus connu, Terrance Ferguson est sans doute le joueur le plus intrigant de cette cuvée.
À l’aube de cette draft 2017, tous les yeux sont rivés sur les meilleurs « prospects » (Markelle Fultz, Lonzo Ball, De’Aaron Fox ou encore Dennis Smith Jr. pour ne citer qu’eux), et certains joueurs sont un peu oubliés. Terrance Ferguson, arrière âgé de 19 ans, est l’un d’eux. À la sortie du lycée pourtant, le joueur natif de Tulsa est une des recrues les plus convoitées. ESPN le classe 11ème meilleur lycéen du pays et Arizona, Kansas ou encore North Carolina cherchent à l’attirer dans leurs rangs. Mais l’arrière fait un choix différent, et à l’image d’un Brandon Jennings ou d’un Emmanuel Mudiay, c’est à l’étranger que Ferguson décide de jouer pour préparer son entrée en NBA. Cette saison, en 30 matchs avec les 36ers d’Adelaïde en Australie, Ferguson tournait à 4.6 points, 1.2 rebond et 0.6 passe. Si les chiffres ne laissent pas rêveur, l’évolution du joueur est encourageante.
En NBA, Ferguson pourrait très vite devenir une rotation importante dans un effectif en manque de scoring et de tir extérieur en sortie de banc. Car l‘atout numéro 1 de l’arrière est son shoot à 3 points. Sa rapidité d’exécution et son lâché haut lors du tir sont des avantages sur catch and shoot, domaine de prédilection du joueur. Ferguson est également un défenseur honnête. Grâce à sa taille (2m01) et son envergure (2m06), l’arrière est capable de se transformer en véritable mur en défense, et même si il doit gagner en régularité, son potentiel défensif est immense. Le dernier point notable concernant le joueur est son explosivité hors du commun. Doté d’une détente folle, Ferguson, comme un Zach LaVine, est capable de sauter au plafond et de remplir les highlights.
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Mais si le nom de Ferguson est évoqué seulement en fin de 1er tour le soir de la draft, c’est que son jeu est encore perfectible. Pour commencer, malgré son explosivité, le natif de l’Oklahoma manque cruellement de puissance et de force. Lorsque l’on combine cela à la faiblesse de sa main gauche, on obtient un bon nombre de pénétrations ratées et donc de points « faciles » en moins pour son équipe. On peut aussi déplorer la difficulté qu’à le joueur à se créer un tir, ce qui est handicapant dans une NBA où l’isolation est courante.
Malgré ses faiblesses, Terrance Ferguson a toutes les clés en main pour contribuer dès le premier jour en NBA. Dans un profil de shooter et de défenseur, l’arrière est un joueur utile. Et si votre équipe appelle son nom le soir de la draft, n’ayez pas peur, car si il exploite un jour tout son potentiel, vous venez peut-être de tomber sur le nouveau Klay Thompson.
Source: ESPN, Draft Express, lastwordonprobasketball
