puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
De retour sous le feu des projecteurs avec « Ducobu passe au vert », qu’il réalise, Elie Semoun défend actuellement son film lors de la traditionnelle tournée promotionnelle dans les médias. C’est à cette occasion que l’humoriste a poussé un coup de gueule sur un sujet particulièrement prégnant, avec des mots très forts. L’objectif est simple : sensibiliser, encore et toujours.
S’il ne désespère pas de voir des rôles de personnages plus sérieux lui être proposés, Elie Semoun continue de se faire plaisir et de régaler le public dans le registre comique. En la matière, difficile pour lui de faire plus emblématique que la saga des « Ducobu », dont le petit dernier, intitulé « Ducobu passe au vert », est en salles depuis début avril.
Le titre ne laisse aucun doute : ce nouveau volet est fortement axé sur l’enjeu climatique, de plus en plus présent dans notre société. Ainsi, l’élève Ducobu souhaite prendre une année de repos avec un double objectif : sauver la planète, et faire sécher les cours ! De quoi lancer tout un tas de péripéties pendant les 81 minutes de film.
Elie Semoun tire la sonnette d’alarme sur le climat
Si l’acolyte de Franck Dubosc a choisi d’évoquer le sujet de l’écologie dans ce nouvel opus, c’est parce qu’il lui tient tout particulièrement à coeur. Interrogé par Pure People, il s’est ainsi alarmé de la situation actuelle, dans certains territoires français mais plus largement dans le monde entier :
Je suis concerné parce que j’ai l’impression que la Terre va devenir une poubelle. Donc il faut faire quelque chose. On est aux portes de l’enfer. Je vois bien que les endroits où j’allais, je ne sais pas, dans les îles tropicales, à La Réunion, parfois j’ai la chance d’aller à l’île Maurice… je vois bien qu’il y a des endroits qui sont dégueulasses.
J’adore la plongée par exemple. Il y a un endroit qui s’appelle Le trou aux mérous ou quelque chose comme ça, bon, il n’y en a plus parce qu’ils ont été massacrés. Quand je roule il n’y a plus d’insectes sur mon pare-brise. C’est des petites choses comme ça.
Avec « Ducobu passe au vert », Semoun a donc choisi de joindre les paroles aux actes. Et pour ce faire, il fallait évidemment être irréprochable durant le tournage, ce qu’il a vite compris en se faisant rabrouer devant tout le monde. Il dévoile ainsi l’anecdote qui en dit long :
On a été élu tournage éco-responsable. Personne n’amenait de bouteille en plastique sur le plateau, on avait tous des gourdes. Le jour où je suis arrivé avec une bouteille d’Evian, je me suis fait massacrer par la directrice de production, qui m’a dit que je devrais donner l’exemple. Il y avait plein de petits règles, en fait.
Comme une part importante de la population, Elie Semoun a pris conscience de l’importance de l’enjeu climatique, et il espère bien que « Ducobu passe au vert », qui reste évidemment une comédie, aidera à faire changer les mentalités. En tout cas, le sexagénaire est désormais pleinement engagé dans la cause, avec un seul objectif : laisser la planète la moins abîmée possible derrière lui.
